PERSPECTIVES OUVERTES PAR HUMANAE VITAE. PAUL VI ET
JEAN-PAUL II
Milan, 11 juin 2015. François et Michèle Guy
Orateur : Michèle Guy
Si
l’Institut Européen d’ Éducation Familiale peut aujourd’hui organiser ce congrès
sur La Vie, l’Amour et la Famille,
c’est à son histoire qu’il le doit, et dans cette histoire il y a HUMANAE
VITAE, cette encyclique de Paul VI si décriée et si féconde.
Il
y a un avant et un après HUMANAE VITAE, et deux grands papes, PAUL VI, et JEAN-PAUL
II : c’est cette histoire que veulent raconter François et Michèle Guy,
s’appuyant pour cela sur ce qu’ils ont vécu au service des couples depuis 1960.
AVANT HUMANAE VITAE.
Les
progrès scientifiques importants réalisés dans les années 40 et 50 dans la
connaissance de la fertilité du couple, en particulier celle du cycle féminin,
et la mise à disposition de la femme elle-même des moyens d'observation de son
propre cycle ont été déterminants pour la suite, moyens dits encore MAO :
Méthodes d’Auto Observation. Cette connaissance permet au couple de choisir
avec certitude pour s’unir une période fertile ou infertile, suivant son
intention de concevoir ou non un enfant.
C’est
en novembre 1960, grâce à la
publication par le Dr Guy Van Der Stappen, de Nantes,
de 10 années d’enseignement à 2000 de ses clientes de
la méthode dite des températures,
sans grossesse imprévue, avec ses deux règles de base améliorées depuis « Rien
avant l’ovulation, la phase post-ovulatoire est infertile » que
François et moi eûmes accès à cette connaissance.
Nous
faisions alors partie de l’équipe de préparation au mariage (CPM) du Père
Alphonse d’Heilly à Grenoble. Cette nouvelle
connaissance nous a permis d’enseigner aux fiancés ce moyen naturel efficace de
régulation des naissances, mais de répondre aussi à la controverse du moment
relayée par Mme le Dr Marie-Andrée Lagroua Weill Hallé, fondatrice du Planning Familial en France. Dans son
livre de 1960 « La grand peur
d’aimer » ce médecin reprochait à l’Église de n’autoriser qu’une
méthode naturelle inefficace de régulation des naissances, (Ogino) et demandait
la libération et la diffusion des moyens de contraception mécanique et
chimique, seuls considérés comme efficaces. Nous devenions à même de lui
apporter une réponse scientifique.
La
Planification Naturelle des
naissances devenait en effet efficace et accessible à tous, permettant au
couple : le partage à égalité des responsabilités, le respect de chacun
pour la fertilité du conjoint, le désir de vérité dans les relations sexuelles,
et la non-dissociation entre l’expression de l’amour et la possibilité de
donner la vie,
IL
n’est pas exagéré de parler ici de l’enthousiasme de nos débuts, il y a 54
ans : en six mois nous avions donné des conférences dans tout le
département de l’Isère, pour parler de la vie du couple et de sa fécondité, et
décidé de créer une association grenobloise non confessionnelle le Service de
Documentation Conjugale, le S.D.C.,
dont nous fûmes les premiers présidents, et qui ouvrit ses portes en décembre 1961.
Nous
avions aussi cofondé à Paris en juin
1961 le CLER, association nationale en lien avec la Pastorale de la
Famille, regroupant les équipes locales qui comme la nôtre à Grenoble pour le
SDC s’étaient constituées autour d’un ou plusieurs médecins et de couples
engagés dans le CPM, pour diffuser les MAO dans le cadre de la vie du couple.
Le Dr Charles Rendu et sa femme Abeth, de Paris, en
furent les premiers présidents, François et moi vice-présidents, et les pères
jésuites Stanislas de Lestapis et Alphonse d’Heilly les premiers prêtres engagés avec nous.
Et
toujours dans l’enthousiasme survint notre départ pour deux ans à l’Ile
Maurice. Ce petit pays était confronté depuis les années 50, grâce à
l’éradication graduelle et efficace de la malaria, à une démographie
galopante : les chiffres fournis par le Bureau Central des Statistiques
nous montrent que le nombre d’enfants entrant à l’école primaire en 1948 était
de 7500, et de 22500 en 1953, ce baby-boom menaçant particulièrement l’école et
l’emploi. L’État mauricien mit alors en place, en suivant les conseils de
spécialistes anglais, une politique de contraception basée essentiellement sur la
pilule, le stérilet et le préservatif. Mais les centres de Planning Familial ne
démarraient pas, ils se révélaient peu fréquentés par la population hindoue
musulmane et chrétienne.
Une
équipe réunissant autour de Mgr Jean Margéot, vicaire
général (évêque en 1969, cardinal en 1988)) des médecins, et
différents laïcs cherchait alors une façon de venir en aide au gouvernement qui
soit différente de la contraception. C’est en mars 1963 que le passage à l’ Ile Maurice du Père de Lestapis,
du CLER, en France, révéla à cette équipe l’existence de la méthode des
températures. Ils décidèrent alors pendant son séjour de fonder l’ACTION
FAMILIALE, organisme pluriconfessionnel au service de tous les couples
mauriciens. Le Père de Lestapis leur conseilla, pour
les aider à former des éducateurs, de nous faire venir un mois, en août 1963.
Ce mois entraina pour nous un second séjour de deux ans, de décembre 1964 à
décembre 1966, avec nos quatre enfants. Deux ans consacrés à la formation des
cadres et des éducateurs de l’A.F.( Faisant équipe
avec eux nous avons travaillé pour le long terme : l’Action Familiale
vient de fêter son 52ème anniversaire.)
Le
taux de natalité mauricien était passé de 30 pour 1000 en 1963 à 21 pour mille
en 1967. L’Action Familiale avait fait la preuve de l’acceptabilité et de
l’efficacité à l’échelle d’un pays du tiers monde, d’une méthode naturelle de régulation
des naissances, adoptée aussi bien par les hindous, les musulmans que les
chrétiens.
Ce succès indéniable de l ‘Action
Familiale et qui servait l’économie et l’emploi du pays, fut reconnu par le
gouvernement, mais un autre résultat de ce choix par la population de tout
milieu et toute religion, chrétienne, hindoue et musulmane, fut le bonheur des
couples eux-mêmes. Mgr Jean Margéot disait : « Il
est impossible de parler d’espacement des naissances, sans s’intéresser à toute
la vie du couple ». Leurs témoignages : « nous ne sommes plus dans l’obscurité », « mon mari me
regarde avec ses yeux », « votre méthode est bien bonne elle marche
dans les deux sens », « je pourrai le dire à ma fille, qui le dira à
sa fille » et bien d’autres encore font l’éloge de la connaissance qui éclaire, qui est un
droit, qui est une promotion, qui se transmet, qui libère.
Sur
notre chemin de retour, nous fûmes reçus avec nos enfants par Paul VI, le 21
décembre 1966, à son audience du mercredi. Nous avons pu à cette occasion lui
remettre un rapport, décrivant en quelques pages l’activité et les résultats de
l’Action Familiale à Maurice.
« Docteurs GUY, nous dit-il, je
vous connais bien, j’ai entendu parler de votre travail. Je voulais vous dire
merci. Je sais que vous avez travaillé avec foi, patience, dans un esprit de
fidélité à la loi de Dieu. Je prierai pour vous et pour votre travail. ».
Ces
mots nous avaient remplis d’espoir. Il a néanmoins fallu attendre 19 mois, pour
que le pape donne HUMANAE VITAE à
l’Église et au monde : le 25
juillet 1968.
Mais pourquoi parler d’espoir,
alors que notre travail portait les fruits espérés ? Les choses n’étaient
pas simples : pendant que nous étions à Maurice travaillant à la formation
des éducateurs de l’Action Familiale, faisant tous les jours la preuve de
l’acceptabilité et de l’efficacité des méthodes naturelles dans un pays alors
en voie de développement, parmi les personnes simples de la population , quelle
que soit leur religion, pendant ce temps l’avènement
de la pilule faisait changer en
Europe et ailleurs, la mentalité de certains clercs et laïcs qui avaient jusque là préféré les méthodes
naturelles de régulation des naissances à la contrainte des moyens de
contraception locale. Séduits par ce nouveau moyen qui respectait le
déroulement « physique » normal du rapport sexuel, alors qu’il est
une violence invisible à la fertilité de la femme, ils se mirent à penser et à
dire sérieusement que l’Église devait maintenant changer sa doctrine sur la
contraception.
Dès
1965 à Maurice certains prêtres revenant de voyage en Belgique nous faisaient
part de cette évolution, Monseigneur Margéot,
qui avec les Rendu faisait partie de la Commission de Paul VI sur la Régulation
des Naissances, nous revenait inquiet des séances de cette Commission.
Heureusement au milieu de notre séjour, la Constitution
GAUDIUM ET SPES votée le 7
décembre 1965 par les Pères du Concile VATICAN II fut pour nous la première
lumière réconfortante dont nous avions besoin.
En
relisant maintenant les numéros 50, 51 et 52 de GAUDIUM ET SPES nous sommes
frappés d’y voir ce qui a été repris presque mot pour mot dans HUMANAE VITAE,
et plus tard après le Synode sur la Famille de 1980 dans l’Exhortation
Apostolique FAMILIARIS CONSORTIO de Jean-Paul II sur tout ce qui concerne la
parenté responsable, les pouvoirs publics et la famille, la signification d’une
donation totale réciproque entre les époux, et celle d’une procréation à la
mesure de l’homme.
Nous
constations à notre retour en France une pression croissante dans l’Église en
faveur de la contraception. Les congrès internationaux convoqués chaque année à
LOUVAIN depuis 1963 par le Cardinal Suenens, archevêque de Malines Bruxelles,
(nous avions participé à celui de 1964), en étaient le reflet. En 1967, ils
justifiaient la pilule, au congrès des 10-12 mai 1968, c’était l’avortement.
J’ai quitté ce congrès en pleurant : mais que faisait le Pape ?
« After Friday, Sunday ! »
« Après le Vendredi Saint, c’est Pâques ! » m’avait alors
répondu Germain Grisez un américain présent, qui partageait mon désarroi.
Deux
mois et demi plus tard, ce fut la joie de HUMANAE
VITAE ! l ‘Amour est inséparable de la Vie.
APRÈS HUMANAE VITAE
PAUL VI, son courage
et la force de sa foi.
LES PERSPECTIVES OUVERTES
SI
cette encyclique a beaucoup déçu ceux qui souhaitaient que l’Église change son
message sur la contraception, pour tous ceux qui l’attendaient au CLER en
France, à l’Action Familiale à Maurice, à SERENA au Canada, aux Etats-Unis, en
Inde, en Colombie, dans toute l’Europe, en Afrique, en Australie et ailleurs,
ce fut une grande joie. Paul VI l’a signée le 25 juillet 1968.
Les
29 et 31 juillet nous recevions trois télégrammes : celui des
Rendu, le 29 : « DEO GRATIAS ! », et deux de Maurice
le 31 : un télégramme de remerciements de l’Action Familiale, et celui du
pandit hindou Rughunundun avec lequel nous avions
travaillé.
HUMANAE
VITAE fut un véritable tremplin pour tous les couples, médecins, prêtres et
évêques déjà engagés dans l’aide aux
couples par les méthodes naturelles de Régulation des Naissances. J’ai parlé de
notre enthousiasme de départ, puis de notre besoin de réconfort : d’être
ainsi reconnus nous a dynamisés. À la fin de l’Encyclique Paul VI lançait trois appels : aux foyers, aux médecins et
personnel sanitaire, aux prêtres et aux évêques.
François
et moi avons eu la joie de recevoir le 9 septembre 1968, six semaines après la
publication de H.V. une lettre du cardinal Cicognani de la part de Paul VI dans
laquelle il nous était dit : « Dans
le souvenir de l’audience du 21 décembre 1966, le Saint Père bénit tous les
efforts que vous pourrez faire pour aider les foyers spécialement ceux du Tiers
Monde à entrer généreusement dans les perspectives ouvertes par cet acte
du magistère. »
Les perspectives ouvertes :
Grandement
aidées par la HUMAN LIFE FOUNDATION » réponse rapide des évêques
américains à la demande de PAUL VI, les perspectives
ouvertes aux foyers, aux médecins, aux prêtres et évêques par HUMANAE VITAE
se traduisirent par la création dans le monde entier d’associations de
Planification Familiale naturelle (PFN) qui bientôt se rassemblèrent en deux
grands groupes internationaux, la FIDAF, (Fédération Internationale d’Action
Familiale) dont l’IEEF est issu en Europe, et la WOOMB, Organisation Mondiale
de la méthode d’ovulation BILLINGS, créée par John et Lyn
BILLINGS dont nous avions fait connaissance à Washington en janvier 1972, à
l’invitation de la HUMAN LIFE FOUNDATION.
Les perspectives
ouvertes aux médecins se traduisirent souvent par des thèses. En France les
Docteurs René et Isabelle Écochard firent leur thèse de doctorat sur
« Régulation des naissances par MAO » LYON 1, 1982. Ils dirigèrent
par la suite de nombreuses autres thèses faisant avancer la connaissance dans
ce domaine.
Paul
VI créa à Rome le COMITÉ PONTIFICAL POUR
LA FAMILLE. François et moi fûmes Invités à participer à ses travaux. Lors
de sa deuxième Assemblée Générale, du 8 au 14 mars 1974, nous avons présenté
aux 40 membres présents l’Action Familiale de Maurice, et participé au
carrefour sur les valeurs humaines de la vie Familiale. Le 13 mars, lors de
l’audience de tout le Comité avec le Saint-Père, ce dernier parla lui aussi de
Maurice. Le COMITÉ PONTIFICAL fut transformé par Jean-Paul II en CONSEIL
PONTIFICAL.
PAUL
VI mourut le 6 août 1978. Il a été béatifié le 19 octobre 2014 par le Pape
François.
Nous
venons de voir comment HUMANAE VITAE a vivifié l’action missionnaire pour
l’Amour et la Vie de tant de couples, médecins et prêtres. Voyons à présent
comment son successeur a continué et enrichi son œuvre.
JEAN-PAUL II
En
juin 1978 à Milan, il y a 37 ans, François et moi étions invités comme
conférenciers au congrès « Amour fécond et responsable »
organisé pour le 10ème anniversaire de Humane vitae. Parmi les
intervenants, avec nous, se trouvait le Cardinal Karol Wojtyla
archevêque de Cracovie. Notre rencontre fut très chaleureuse et il nous dit
avoir dans sa bibliothèque notre livre sur « l’Ile Maurice, Régulation des
naissances et Action Familiale »..
Quatre
mois plus tard, le 16 octobre 1978 le cardinal Wojtyla
fut élu pape. François et moi le rencontrions à nouveau en juin 1979 à la
béatification du Père Laval, ce médecin français devenu prêtre et
évangélisateur de l’Ile Maurice au XIXème siècle, et un an plus tard, nous
fumes invités « de la part de Jean-Paul II » comme « Adjutores Secretarii Specialis », c’est à dire Experts, au Synode des
Évêques sur la Famille d’octobre 1980.
En
novembre 1981 l’Exhortation apostolique « FAMILIARIS CONSORTIO », conclusion du Synode, vint apporter
une relecture de HUMANAE VITAE par Jean-Paul II qui annonçait déjà la Théologie
du Corps de ses catéchèses du mercredi.
FAMILIARIS CONSORTIO
devint pour nous la source principale de notre enseignement et de nos
conférences, un peu partout dans le monde, en Europe et en Afrique surtout.
Jean-Paul
II y présente explicitement son apport personnel au message de HUMANAE
VITAE. « F.C. n° 32…Ainsi au langage
qui exprime naturellement la donation réciproque et totale des époux, la
contraception oppose un langage objectivement contradictoire selon lequel il ne
s’agit plus de se donner totalement l’un à l’autre. Il en découle non seulement
le refus positif de l’ouverture à la vie, mais aussi une falsification de la
vérité intérieure de l’amour conjugal, appelé à être un don de la personne tout
entière. » Il redit la même chose dans son Encyclique
« EVANGELIUM VITAE » n°13 : « La contraception contredit la vérité intérieure de l’acte sexuel comme
expression propre de l’amour conjugal » Paul VI met l’accent dans H.V.
sur « le refus positif de
l’ouverture à la vie de l’acte sexuel », Jean-Paul II y ajoute un
accent très fort sur le lien conjugal, , le lien des corps, le langage des
corps et sa vérité, la joie d’Adam qui reconnaît sa femme lorsque Dieu la lui
donne.
A
la fin de F.C N° 32, JEAN-PAUL II précise : « Le choix des rythmes naturels comporte l’acceptation du temps de
la personne, ici du cycle féminin, et aussi l’acceptation du dialogue, du
respect réciproque, de la responsabilité commune, de la maitrise de soi.
Accueillir le temps et le dialogue signifie reconnaître le caractère à la fois
spirituel et corporel de la communion conjugale, et également vivre l’amour
personnel dans son exigence de fidélité. Dans ce contexte le couple expérimente
le fait que la communion conjugale est enrichie par les valeurs de tendresse et
d’affectivité qui constituent la nature profonde de la sexualité humaine jusque
dans sa dimension physique. »
Après
Pie XI et Pie XII qui avaient ouvert la voie : Pie XI par Casti connubii, et Pie XII par le Discours aux sages femmes qui abordait déjà « La régulation
naturelle des naissances », c’est une chance d’avoir eu successivement ces
deux grands papes pour éclairer notre chemin : entre HUMANAE VITAE de la
main de Paul VI et FAMILIARIS CONSORTIO de la main de Jean-Paul II, complétée
par sa théologie du corps, on voit comment le Saint-Esprit travaille à
approfondir et à rendre plus compréhensible le message de l’Église sur l’amour
conjugal.
Si
nous pouvons tenir un tel congrès, aujourd’hui il est bon de nous souvenir que
c’est grâce à Paul VI et à Jean-Paul II que nous sommes là. C’est toute une
histoire, comme vous avez pu le constater.
François
et moi avons eu la chance de revoir Jean-Paul II en d’autres occasions. Il ne
manquait jamais de nous rappeler le travail de l’Action Familiale à l’Ile
Maurice. Notre ami mauricien Monseigneur Jean Margéot,
évêque puis Cardinal, fondateur et soutien de l’Action Familiale jusqu’à sa
mort il y a six ans, pensait lui-même qu’elle était à l’origine de son
cardinalat.
François
et Michèle Guy, Grenoble, le 29 avril 2015
BIBLIOGRAPHIE :
VATICAN II, Constitution GAUDIUM
ET SPES, l’Église dans le monde de ce temps, Rome, 7 décembre 1965.
PAUL VI, LETTRE ENCYCLIQUE HUMANAE
VITAE, sur LA RÉGULATION DES NAISSANCES, Rome, 25 juillet 1968.
JEAN-PAUL II, EXHORTATION
APOSTOLIQUE, FAMILIARIS CONSORTIO La FAMILLE CHRÉTIENNE DANS LE MONDE
D’AUJOURD’HUI, Rome 22 novembre 1981.
JEAN-PAUL II, LETTRE ENCYCLIQUE
EVANGELIUM VITAE, L’ÉVANGILE DE LA VIE, Rome, 25 mars 1995.
MOTS CLÉS :
ACTION FAMILIALE, PAUL VI,
JEAN-PAUL II, HUMANAE VITAE, FAMILIARIS CONSORTIO.
Notice biographique de François et Michèle GUY
François
et Michèle Guy, médecins, ont été experts au Synode pour la Famille organisé en
1980 par saint Jean-Paul II qui s’intéressa à leur activité et avec qui ils
lièrent des liens d’amitié. Parallèlement à leur activité professionnelle, ils
se sont consacrés à l’aide aux couples pour la régulation des naissances par
les méthodes naturelles (NFP).Ils ont contribué au développement d’associations
au service de la famille, du couple et de sa fécondité, telles que le CLER en
France, en 1961 et la Fédération Internationale d’Action Familiale (FIDAF) à
Washington en 1974, grâce à Paul Vi et à l’Encyclique Humanae
Vitae. Ils ont participé de 1963 à 1966 au développement de l’Action Familiale
à l’Ile Maurice. François et Michèle Guy furent l’un après l’autre
responsables de la Zone Europe de la FIDAF. En 1992, en équipe avec le
Dr Michele Barbato fut fondé, en remplacement de la
Zone Europe de la FIDAF, l’Institut Européen d’Éducation Familiale (IEEF) qui
tient son congrès aujourd’hui à Milan. François et Michèle Guy sont mariés
depuis 64 ans, ils ont quatre enfants, seize petits enfants et quinze
arrière-petits-enfants.