Short non
fertile period post‐ovulatory due to delay in recognizing the luteal
phase Connaissance
et méconnaissance de la période non fertile post
ovulatoire
Docteur Isabelle Ecochard
France
(La traduction française est disponible ne
fin du document)
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Knowledge and ignorance of the infertile post
ovulatory period
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In our daily practice of natural family planning
for women, we mostly come across standard cycles for which it is easy to
recognize the three different phases of the cycle: which are the fertile and
infertile phases.
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However, for a significant number of cycles the
diagnosis is difficult to establish : the clinical
signs of post-ovulatory infertile period shows either a too short phase or is
difficult to detect
This is going to be the purpose of our
presentation.
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The question we asked ourselves is the following:
Are those short phases real short post-ovulatory
phase, in other words, are those short corpus luteum?
Or, is the recognition of these phases late, with
a normal corpus luteum?
The
question is interesting for itself and also with the medical perspective of
those cases.
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In order to answer that question, we have
analyzed a series of data concerning cycles for which we have ultrasounds witch
help to have a precise day of ovulation. We also have examined blood and urine
test concerning progesterone, oestrogen, FSH and LH.
This database gathers results from 380 women’s cycles from 110 women in 5 Europena countries.
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Only 250 cycles were selected for this survey.
The post ovulatory period has been recognized by
the signs of self-observation of the woman, which are, the fourth day after the
pick and the third high temperature point.
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When the signs of this post-ovulatory period are
observed by self observation three days or more after
the day of ovulation (shown by ultrasound), we labeled the cycle as being
‘’late’’ or ‘’as showing a delay’’.
210 cycles are late.
The delays vary between 3 and 6 days.
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In these charts, the black line shows the cycles,
which do not show any delay, the red line shows an average delay of 3 to 4
days, and the green line shows a delay of 5 or more days
The evolution of the sign of the cervical mucus
and temperature after ovulation is different for the delayed cycles.
- The change of temperature is slower and further
in late cycles
- Mucus takes longer to thicken in late cycles
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The hormonal profile is the following:
- The progesterone rises later but finished
higher for late cycles compared to cycles "without delay"
- Oestrogens remain
higher longer in late cycles
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- LH remains high longer after ovulation within
this range, it seems to be waiting for the recognition
of entry into post-ovulatory infertile period
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Therefore, it is as if ovulation took longer to
produce a negative feed back on ovarian hormones,
this late feed back reflects a luteal phase which is
not finished.
.
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Conclusion
There are many false positives in the name of
"short corpus luteum". most of them are due
to a delay in the recognition.
However, these delays show a particular hormonal
profile, higher LH, slower onset of progesterone. Luteal phase of these corpus luteum is slower.
This, leads us to seek new
methods in order to diagnose the start of a non fertile
post ovulatory phase more likely to be closer to the biological reality.
One question remains unanswered. Should we give a
treatment to accelerate the luteal phase?
Connaissance et méconnaissance de la période
non fertile post ovulatoire
Docteur Isabelle Ecochard
France
Dans
nos pratiques quotidiennes en planification familiale naturelle nous
rencontrons le plus souvent des cycles standard pour
lesquels il nous est facile de reconnaitre les trois temps du cycle, les
périodes fertiles et non fertiles.
Mais
il y a un nombre non négligeable de cycles pour lesquels la période non fertile
post ovulatoire reconnue par les signes
cliniques nous interroge, soit parce qu’elle est vraiment courte, soit parce
qu’elle est difficilement repérable. C’est l’objet de notre présentation.
La
question que nous nous sommes posée est la suivante : sommes-nous face à
de vraies phases post ovulatoires courtes donc à des corps jaunes courts ?
Ou sommes nous face à des
retards de la reconnaissance ces périodes, avec un corps jaune de durée
normale. La question est intéressante en elle-même et également pour la
conduite à tenir médicale dans ces cas là.
Pour
répondre à cette question nous avons analysée une base de données de cycles
pour lesquels nous avons une série d’échographies qui situent l’ovulation au
plus prés, et des dosages sanguins et urinaires de
progestérone, œstrogènes, FSH et LH. Cette base de données contient 380 cycles
recueillis auprès de 110 femmes et 5 pays européens.
250
cycles ont été retenus pour ce travail
La
période post ovulatoire a été reconnue
par les signes d’auto observation de la
femme c'est-à-dire le quatrième jour après le sommet et le troisième point haut
de température
Lorsque
cette période post ovulatoire est reconnue par l’auto observation trois jours
ou plus par rapport au lendemain de l’ovulation (vue par échographie), nous
avons classé le cycle comme présentant un retard.
210
cycles présentent un retard.
Ces
retards s’échelonnent entre 3 jours et 6 jours.
Sur
ces graphiques, la ligne noire correspond aux cycles ne présentant pas de
retard, la ligne rouge correspond à un
retard moyen de 3 et 4 jours, la ligne verte
longs de 5 jours ou plus
L’évolution
du signe de la glaire et de la
température après l’ovulation est
différente dans le groupe des cycles avec retard
-
le décalage de la température est plus lent et plus ample dans les cycles
« avec retard »
-
la glaire met plus de temps à s’épaissir dans les cycles avec retard
Le
profil hormonal est le suivant :
-
la LH reste haute plus longtemps après l’ovulation dans cet intervalle, elle
semble « attendre » la reconnaissance de l’entrée en période non
fertile post ovulatoire
-
la progestérone s’élève plus tardivement et mais termine plus élevée pour les
cycles « avec retard » par rapport aux cycles « sans retard »
-
les œstrogènes restent élevés plus longtemps dans les groupes avec retard
Ainsi,
tout se passe comme si l’ovulation mettait
plus de temps à réaliser un feed back négatif
sur les hormones ovariennes, ce retard au feed back
reflète une lutéinisation qui n’est pas terminée.
Conclusion
Il
y a de nombreux faux positifs dans l’appellation « corps jaunes
courts », la plus part sont seulement des retards à leur reconnaissance
Cependant
ces retards présentent un profil hormonal particulier, LH plus haute,
apparition de la progestérone plus lent. La lutéinisation de ces corps jaunes
se fait plus lentement.
Cela
appelle à chercher des méthodes diagnostiques d’entrée en période non fertile
post ovulatoire donnant un résultat plus proche de la réalité biologique.
Une
question reste en suspend. Faut-il donner un
traitement pour accélérer la lutéinisation ?