De la "déclaration universelle des droits de l'homme" à l'élaboration des "nouveaux droits de l'homme"

Quelques notes de lecture

 

Cognitivisme

La déclaration universelle des Droits de l'homme, de 1948 repose sur la conviction que les hommes sont capables de découvrir ensemble certaines vérités concernant leur vie et leur mort

Universalité et cohésion sociale

L'homme ne s'invente pas, il découvre qui il est

Ce sont les droits de l'homme qui font de ce qui pourrait n'être qu'une société d'intérêts une communauté de personnes de même dignité

 

Société politique au service de la personne

L'homme est sujet de droits antérieurement aux institutions politiques et juridiques

 

Deux sources différentes aux droits de l'homme

Tradition médiévale : homme sous le regard de Dieu

Justnaturalistes (Grotius, Pufendorf) : les références à Dieu étant source de guerre, seule la raison sera utilisée pour les droits de l'homme; place à la raison seule

 

Historicité ne signifie pas subjectivité

La découverte et l'application progressive dans le temps et dans l'espace, n'est pas à interpréter comme signe de leur caractère non universelle

 

Remise en cause des droits de l'homme

-         exaltation de l'individu

-         scepticisme et agnosticisme

 

Non cognitivisme (Hobbes, Rawls,..)  :

"La raison peut être efficace dans les sciences de la nature, il faudra trouver d'autres bases pour fonder les droits de l'homme et la démocratie".

 

Fondation de l'éthique sur une philosophie sans référence à la métaphysique

Kant :

- Fondement de la métaphysique des mœurs (1785)

- Projet de paix perpétuelle (1795)

reposant sur l'impératif catégorique "Agis de telle façon que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais comme un moyen"

 

Autonomie radicale : l'illuminisme

Chacun de nous est totalement libre de choisir sa vérité et d'agir selon sa conscience. Il n'y a pas de nature commune.

 

Consensus

Sens premier : consentement, assentiment de l'esprit à la réalité qui est affirmée

Sens second : entente entre des personnes en vue d'un projet d'action; c'est le sens utilisé actuellement le plus couramment.

 

Elaboration d'une décision par consensus

Une décision est considérée comme juste, non pas parce qu'elle honore les droits de l'homme, qu'on aurait reconnus et que l'on respecterait, mais parce qu'elle est expression d'un consensus, acquis éventuellement au terme d'un vote majoritaire

 

Démocratie

Sens premier : La démocratie repose sur l'égale dignité de tous, sur la liberté de pensée, d'expression, d'association

Sens second : L'absolutisation de la majorité comme méthode d'élaboration des choix fait dériver la démocratie: la prépondérance des voies majoritaire place les autres comme divergentes, menaçantes

 

Monisme

L'homme n'est plus le "centre du monde" : le monde est envisagé comme un monisme matérialiste, une réalité matérielle unique dans laquelle tout est imbrique: le droit d'un animal robuste l'emporte sur ceux d'un homme faible!

 

Nations et états sont débilités

Les ONG et la société civils sont invités à faire pression sur les états pour courber face à ces normes internationales.

"Vous deviendrez à coup sûr la nouvelle superpuissance" (Le Secrétaire Général de l'ONU aux ONG et à la Société Civils lors des cérémonies du Millenium.

 

"L'exercice de 'screening' mené à bien en Pologne a fait apparaître un certain nombre de carences dans le domaine de l'égalité des chances, notamment l'absence de dispositions législatives en la matière, des lois interdisant l'avortement, des allocations de chômage versées uniquement à l'élément masculin du foyer, etc.."  Avis de l'Union Européenne document PE 287.004 p 11/14.