PRESENTATION DE LA  FEDERATION AFRICAINE D’ACTION FAMILIALE

 

MAI 2006

 

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Membres du Comité de Coordination

 

D. Sauvage

Présidente

Ile Maurice

H. Nkoy Mwakanzal

Secrétaire

Congo RDC

B. Odia

Trésorière

Congo RDC

T. Nyirabukeye

Membre

Rwanda

E. Koucoua

Membre

Côte d’Ivoire

M. Barenzi

Membre

Ouganda

J. Vanlare

Membre

Ghana

Dr.H. Wirz

Membre

Afrique du Sud

Dr. C. Sadzo-Hetsu

Membre

Togo

 

 

Contact : D. Sauvage

c/o Action Familiale, Route Royale, Ile Maurice

Tel : (230) 4643512 / Adresse Mail : actionfamiliale@intnet.mu

 

 

 


 

Remerciements

 

         Nous remercions du fond du cœur l'Aide à l'Eglise en Détresse qui nous soutient dans le cheminement auprès des  associations au service de la vie et de l'amour.

 

Depuis des générations, des hommes et des femmes se sont regroupés pour promouvoir

les valeurs familiales, consolider les liens du mariage et défendre la vie naissante.

L’équipe de la Fédération Africaine d’Action Familiale (FAAF)

sont de ceux qui ont hérité de cette mission :

Bâtir une civilisation d’amour, défendre la famille tellement menacée de nos jours.

Les conséquences sont primordiales, car plus forts seront la fidélité, la maîtrise de soi et l’amour vrai, valeurs encouragés par ce type d’éducation, plus nous aurons la chance de voir s’installer une contre culture qui désamorce les facteurs d’expansion du Sida.  Une gageure enthousiasmante, porteuse de fruits et de bonheur,

avec beaucoup de défis à relever.

 

 

Grace à votre aide plusieurs projets ont été réalisés.

Merci de votre confiance et de votre support. Nous touchons là cette chaîne d'amour ou chaque maillon à un rôle vital. Transmettez notre reconnaissance à tous vos bienfaiteurs que nous protons dans nos prières.

Nous vous invitons à découvrir les réalisations et les plans futurs

de cette équipe dynamique .

 

 

                                         

 

 

 

 

SOMMAIRE

 

 

 

 

NAISSANCE DE LA FEDERATION AFRICAINE D’ACTION FAMILIALE. 6

MISSION ET ORGANISATION.. 8

REALISATIONS.. 11

LA FAAF ET LES JEUNES.. 15

FORCE ET FRAGILITE. 16

LES ATTENTES ET BESOINS DE L’EGLISE D’AFRIQUE PAR RAPPORT A LA FAMILLE. 17

NOS PROJETS POUR LES ANNEES 2006-2007. 20

TEMOIGNAGES.. 21

Merci à la Fédération Africaine d’Action Familiale. 21

ASSOCIATIONS MEMBRES.. 22

ANNEXES.. 23

PRÉSENTATION DE LA FÉDÉRATION AFRICAINE D’ACTION FAMILIALE AU SYMPOSIUM DES CONFÉRENCES EPISCOPALES D’AFRIQUE ET DE MADAGASCAR (SCEAM) 23

COLLOQUE ATELIER SUR LA PASTORALE FAMILIALE ORGANISE PAR LA CERAO – COTE D’IVOIRE  25

RENCONTRE D’INSTANCES VATICANES CONCERNEES PAR LA FAMILLE, LA SANTE ET L’EVANGELISATION DES PEUPLES PAR UNE DELEGATION DE REPRESENTANTS DE LA FEDERATION AFRICAINE D’ACTION FAMILIALE  27

PEDAGOGIE DE  L’EDUCATION POUR LA VIE. 30

REPORT OF EDUCATION FOR LIFE AND TRAINING OF TRAINERS HELD AT ST. AUGUSTINE MINOR  35

PLAN D’ACTION.. 38

 

 


 

 

La vie humaine est ce qu'il y a de plus précieux sur la terre et son épanouissement passe par la famille, lieu où l’homme et la femme s'engagent à construire ensemble une communauté nouvelle, stable et ouverte à la vie.

C'est dans la famille que se tissent les vrais liens d’humanité et de la vraie complémentarité. Elle est le centre et le cœur de la civilisation de l'amour.

Cette force dynamique qui nous pousse à aimer se trouve dans l’essence même de la nature humaine. Créée homme et femme, êtres sexués, ayant un profond désir de relation et d’amour nous nous destinons à entrer en rapport interpersonnel et à nous ouvrir aux autres. L’homme et la femme sont appelés à vivre l’amour dans leur unité, corporelle et spirituelle.

Notre dimension sexuelle doit être orientée, élevée et intégrée dans l’amour qui, seul, la rend vraiment humaine.

Un tel amour s’actualise dans le mariage à travers la totalité du don.

L’amour conjugal devient alors une force qui enrichit et alimente la civilisation de l’amour ; quand au contraire, manquent le sens et la signification du don dans la sexualité, se constitue une civilisation des ‘choses’ et non des ‘personnes’, une civilisation dans laquelle les personnes sont utilisées.

Dans le cadre de la civilisation de la jouissance, la femme peut devenir pour l’homme un objet, les enfants une gêne pour les parents.

C’est dans ce respect de la nature humaine, dans le respect de l’acceptation de l’autre dans son intégralité, dans la tendresse partagée et dans le don de la vie que s’inscrit la Planification Familiale Naturelle.

 

 

 

NAISSANCE DE LA FEDERATION AFRICAINE D’ACTION FAMILIALE

 

 

 

Invitées par le Saint Père Jean Paul II dans son Exhortation Apostolique, fruit du synode des évêques consacré à la famille, et suite aux réalisations suscitées par l’encyclique Humanae Vitae du Pape Paul VI, beaucoup d’Eglises locales ont pris soin de mettre sur pied des initiatives ayant pour mission d’accompagner et de soutenir les familles africaines dans leur noble vocation de la transmission de la vie.

 

C’est dans cet esprit que la Fédération Internationale d’Action Familiale (FIDAF) avait été formée en 1974. En 1994, des 82 membres (associations ou personnes) 31 venaient de pays d’Afrique (Afrique du Sud, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Gambie, Ghana, Ile Maurice, Kenya, Lesotho Libéria, Madagascar, Malawi, Maroc, Nigéria, Ouganda République Centrafrique , République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zaire, Zambie, , Zimbabwe).

 

La FIDAF à travers différents projets durant 20 années avait réussit à mettre sur pied des organisations solides qui répondaient aux besoins de formation des couples dans ces différents pays. « La Fédération a rendu un service inestimable à ses membres en élaborant des programmes qui visent l'exercice responsable de la vie conjugale et familiale » Mgr Hoser, Cotonou 2001.

 

En 1997, la FIDAF cessa ses activités et fut succédée par un Comité de Liaison dont l’objectif était de servir de trait d’union entre les différentes associations qui voulaient maintenir les liens sur la base des Principes Directeurs communs. Cette fermeture de la FIDAF fut un choc pour ces associations, qui se sentirent abandonnées et souvent découragées. Malgré les difficultés, plusieurs d’entre elles réussirent à garder allumée la flamme de cette bonne nouvelle pour les couples et les familles.

 

Rencontre au Bénin, Octobre 2001

 
 

 

 

 


Conscient de la difficulté des associations et du besoin des familles, des anciens membres de la FIDAF et le Comité de Liaison organisèrent une rencontre des associations familiales des pays d’Afrique en 2001 à Cotonou (Bénin). Cette rencontre fut soutenue par la section de l’Afrique francophone de l’Institut Pontifical Jean Paul II pour des études sur le mariage et la famille.

 

A l’issue de trois jours de travaux portant sur les fondements philosophiques et les statuts de la future fédération, les ex-membres de la FIDAF et les membres du comité de liaison présents ont créé la Fédération Africaine d’Action Familiale / Africa Family Life Federation (FAAF/AFLF).

 

La FAAF/AFLF se réfère à la Charte des Droits de la Famille présentée par le Saint Siège à toutes les personnes, institutions et autorités intéressées à la mission de la famille dans le monde d’aujourd’hui (22 octobre 1983)  et se prête à sa promotion.

 

La FAAF accueille les associations de différentes croyances.  La fédération est convaincue que son message est susceptible d’intéresser tout homme de bonne volonté.  De plus la fédération invite ses membres à approfondir leur foi : notre pluralité ne nous éloigne pas de notre apparence religieuse, ni de notre église.  La fédération considère la dimension spirituelle de l’homme comme étant de première importance pour la personne humaine et pour la famille.  Notre diversité ne nous fait pas oublier que Dieu est notre créateur.

 

Les associations catholiques de la FAAF se sont officiellement mises au service des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar, pour les actions auprès des couples et des jeunes, dans les domaines de l’évangélisation de l’intimité conjugale, de l’éducation des jeunes et de la lutte contre le VIH/SIDA.

 

 

 

 

 

 

MISSION ET ORGANISATION

 

Mission

 

La FAAF a été créée pour aider à la croissance des familles et encadrer les associations qui oeuvrent pour l’éducation aux valeurs familiales et soutiennent les familles dans leur noble vocation de la transmission de la vie.

 

Ces associations enseignent les méthodes naturelles de régulation de la fertilité selon le message préconisé par l’encyclique Humanae Vitae.  Ce mode de vie proposé aux couples est basé sur une anthropologie chrétienne et favorise la croissance de la communion conjugale en fortifiant les liens du mariage.

 

Nos associations s’engagent aussi dans l’éducation affective et sexuelle des jeunes – forment les jeunes à découvrir le sens de l’amour, de la sexualité, du mariage, pour atteindre une plus grande plénitude. Là aussi les messages reposent sur une anthropologie chrétienne.

 

La FAAF souhaite apporter son aide à la formation  des séminaristes dans ces domaines :les couples et les familles membres des organisations de la FAAF peuvent apporter 1) leur expérience de terrain sur leur vécu au quotidien, 2) les réflexions issues de leur activités d'éducateur , 3) une traduction dans un langage simple des concepts anthropologiques qu sous-tendent leur action.

 

Organisation

 

Depuis sa création en novembre 2001 la FAAF s’est organisée  par zones géographiques et linguistiques. Ces zones sont représentées  dans le comité de Coordination. Pour concrétiser ses actions, la FAAF s’est structurée lors de son Assemblée Générale de Johannesburg, en avril 2004, en Unités (Couples-Familles, Jeunes, Recherche-média et publicité)  favorisant ainsi les décisions coordonnées par un Bureau Exécutif, organe de suivi du travail, et pour l’accompagnement des programmes d’action (formation d’éducateurs). Le Bureau Exécutif supervise l’activité du Service de Consultation, en  faisant appel à des consultants compétents dans les domaines concernés (Couples et Familles, Jeunes, VIH/SIDA, etc..) dans les zones géographiques et linguistiques pour le suivi et l’évaluation des programmes.

 

Représentation de l’Organisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


4 SOUS ZONES

 

Zone

Pays

Afrique de l’Ouest francophone

Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal et Togo

Afrique Centrale 

Burundi, Cameroun, Congo Brazzaville, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Rwanda et Tchad

Afrique Anglophone Est / Ouest 

 

Ghana, Kenya, Nigeria, Tanzanie, Uganda

Afrique-Sud 

 

Afrique du Sud, Ile Maurice, Madagascar, Malawi, Zambie

 

 

Modèle D’action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


REALISATIONS

 

 

Briser la Solitude

 

La création de la FAAF en novembre 2001 est venue donner un nouveau souffle aux associations qui étaient isolées et souffraient du manque de soutien. Malgré des difficultés de communication par internet, un contact a été établi parmi les membres avec un premier bulletin circulé (produit par le comité de liaison). La solitude était vaincue.

 

Notre congrès en 2004 « Nouvelle Force pour la Famille, Espoir pour combattre le VIH/SIDA » a regroupé 69 participants de 24 pays. Cette rencontre a permis de consolider les bases de la Fédération, de renforcer l’entraide et la communication entre les membres, ainsi que leur capacité à offrir un meilleur service aux couples et aux familles.

Participants au Congrès en Afrique du Sud, avril 2004
 
 

 

 


Formation Continue

 

La qualité de notre service est une priorité, « L'information et la formation sont les chemins indispensables d'accès à un niveau de compétence qui rendent notre générosité effective. La connaissance des acquis en sciences humaines, du développement de nouvelles méthodes pédagogiques et des expériences vécues dans les pays du monde sont aussi indispensables que l'orientation approfondie dans sa propre culture et sa propre région d'action. » comme nous l’a dit Mgr Henryk Hoser à la rencontre de Cotonou en 2001.  la demande des membres, deux ateliers de formation ont été organisés à l’Ile Maurice pour meilleur service auprès des couples : une pour les anglophones au mois de Septembre 2004 et une pour les francophones en avril 2005.


Les membres des associations venant de différents pays y ont participé : Afrique du Sud, Burkina Faso, Congo, Madagascar, Malawi, Ouganda, Rwanda, et Soudan.

 

Session de Formation Francophone à L’Ile Maurice, Avril 2005

 

 

Formation au Togo

 

Pour consolider l’Action Familiale de Lomé et les associations des pays avoisinants, une session de formation fut organisée pour 64 éducateurs et cadres au Togo en juillet 2005. Des associations de 9 pays participèrent aussi à cette session (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Cote d'Ivoire, Guinée Conakry, République Centrafricaine, Sénégal, Congo (Bukavu), Rwanda).

 

Togo, Juillet 2005
 
 

 

 

 



Service de Consultation

La mise en place du service de consultation a permis un travail de prospection et d’encadrement de  8 associations: au Bénin, à Bukavu, au Burundi (Action Familiale de Gitega), Côte d’Ivoire (PROVIFA), Gomez, Kananga, au Rwanda et au Togo.

 

Colloque de la CERAO

Une équipe de la FAAF a aussi participé au Colloque de la CERAO sur la famille au mois de mai 2005. Il a été constaté à quel point la famille est mise en danger par les programmes de santé sexuelle et reproductive, programmes issus des conférences internationales sous l’égide des Nations Unies. Les travaux du colloque ont concouru à trouver les moyens pour relever des défis de la sauvegarde de la famille chrétienne en Afrique en partant de l’enseignement du Magistère sur la famille, la régulation des naissances et l’éducation affective et sexuelle des jeunes. La FAAF est appelée à collaborer pleinement pour mettre en place une pastorale familiale appropriée.

Nous sommes conscients de l’importance du rôle de nos associations par rapport aux défis à relever qui ont servi de conclusions finales à ce colloque.

 

Présentation de la FAAF au SCEAM

La FAAF a été présentée à l’assemblée du SCEAM en octobre 2003 à Dakar et a été fortement encouragée dans sa mission. Nous relevons dans la déclaration finale de SCEAM :

 

« Cette éducation contribue à promouvoir des familles saines et stables qui sont la meilleure âme contre le Sida. Des organisations spécialisées (Education for Life, Youth Alive, Action Familiale) dans ce type d’éducation pour les jeunes et pour les couples existent en Afrique et obtiennent des résultats encourageants. Elles méritent notre soutien et nos encouragements ».

Par ailleurs 2 consultants de la FAAF sont allés à Rome pour introduire la FAAF aux instances Vaticanes en octobre 2003. (voir annexe 3)

 

 

Mgr. M. Piat, Dr H.Wirz, D.Sauvage, Mgr.L.Monsengwo Pasinya (Président
du SCEAM 2003), C. du Coudray, R. Nkontchou, T. Nyirabukeye DAKAR 2003

 
 

 

 

 

 


Rencontre avec la Communauté de l’Emmanuel

 

La participation de la FAAF à la rencontre panafricaine de la Famille organisée par la communauté de l’Emmanuel en 2003 au Cameroun ‘Les Enjeux Chrétienne en Afrique’ nous a permis de prendre conscience des valeurs communes et aussi de notre complémentarité. Des liens se sont tissés et notre souhait est de les renforcer. Les nombreux couples présents au Cameroun ont exprimé leur grand désir d’être initiés aux méthodes de régulation des naissances naturelles. Nous avons très à cœur de répondre à leur demande et désirons aussi soutenir le couple angolais de la communauté de l’Emmanuel, qui ont participé au congrès de la FAAF en 2004, dans le but de démarrer un programme d’Action Familiale en Angola.

 

 

 

Représentants de la FAAF autour du Cardinal Christian Tumi lors de la rencontre panafricaine de la Famille organisée par la communauté de l’Emmanuel en 2003 au Cameroun

 

 

 


 

                            LA FAAF ET LES JEUNES

 

La FAAF met aussi un fort accent sur l’éducation affective et sexuelle des jeunes

 

En effet cet aspect de l’éducation des jeunes est primordial : il a été démontré que le changement de comportement de la jeunesse à vivre ‘l’amour vrai’ est un facteur-clé dans la diminution du taux de prévalence du VIH/SIDA.

La FAAF a fait le choix de promouvoir le programme ‘Education pour la vie’, programme construit en Ouganda et qui a fait ses preuves. (voir annexe 4)

Grâce à la session de formation donnée au Congrès (2004) le mouvement Youth Alive, a commencé à jeter des bases dans 5 pays francophones (Bénin, Togo, Madagascar, Côte d’Ivoire, Ile Maurice), ainsi qu’au Soudan. L’association PROVIFA de la Côte d’Ivoire a organisé une session de formation (Youth Alive) et des membres de la FAAF du Bénin et du Togo ont pu en profiter.

L’équipe ‘Youth Alive’ de Madagascar est venue se former à la session Education pour la Vie qui s’est tenue à l’Ile Maurice en avril 2005.

 

 

L’équipe de Madagascar à Maurice avril 2005
 
 

 

 


La FAAF a pu être représentée à la rencontre Panafricaine ‘Youth Alive’ en janvier 2005 à Durban ‘Youth Alive Renewing Society’, rencontre qui nous a permis de saisir toutes les richesses du mouvement pour en mieux faire profiter nos associations.

Soeur Bernadette Duffy

Myriam Duggan avec une équipe

Père Léo Houessou, D. Sauvage, P. Hella

 

Janvier 2005 - Durdan

 

 

 

 

                                     FORCE ET FRAGILITE

 

 

Notre force réside dans la valeur de notre message : Bonne nouvelle pour les couples et les familles qui nous permet de prendre conscience des merveilles que Dieu a inscrit au cœur de sa création. Etant au service du Seigneur, la majorité de nos membres trouvent joie et bonheur dans ce dévouement.

Le mode de vie, contribue à la construction des familles, cellule de base de notre société, espace vital pour le développement des enfants cellule tellement menacée de nos jours. Les témoignages du bonheur des couples nous confirment dans notre action.

 

Nous avons aussi l’expérience de plus de 40 années d’existence chez certaines de nos associations, ce qui nous a permis de développer un savoir et un savoir-faire.

 

Nous avons gardé des liens solides avec nos pères fondateurs.  Des consultants, qui ont compétences scientifiques et n’hésitent pas à mettre leurs connaissances à notre service.

 

L’Action Familiale de Maurice, avec plus de 40 ans d’existence, nous soutient et l’expertise de son équipe nous est assurée ainsi que celle de la Conduite de la Fécondité RDC, FAMILI  au Malawi, ASPF au Sénégal – Family Life Association en Ouganda.  Action Familiale Rwandaise, Action Familiale du Tchad. 

 

Nos consultants sont nombreux et ont des grandes compétences :

Thérèse Nyirabukeye qui a contribué au fondement de l’Action Familiale du Rwanda, Docteur Félicien Adotevi, directeur et fondateur de l’ASPF, psychiatre, Docteur Isabelle Ecochard, Membre du CLER et présidente de l’IEEF. Professeur René Ecochard MD, PhD, Dr Heinz Wirz MBBCh.BSc (Med), Jacqueline Le Blanc, consultante en Afrique depuis 30 ans, Monseigneur Hoser fondateur de l’Action Familiale au Rwanda et maintenant Président des Oeuvres Pontificales Missionnaires.

 

Le fait de ne pas avoir de lourdeur bureaucratique nous permet d’être plus effectif. D’autre part nos moyens financiers sont faibles, nous sommes conscients  des besoins financiers de nos associations existantes et des besoins pour la mise en place des nouvelles associations.

 

Tout l’encadrement pour ces réalisations a été jusqu’ici complètement bénévole. Ceci constitue un travail considérable et la nécessité d’un financement régulier se fait ressentir, d’autant plus que les demandes d’aide pour la formation et l’encadrement en vue de professionnaliser le service sont en augmentation.

Un service de consultation pour les associations francophones et anglophones est indispensable.

Nous nous sentons comme David devant Goliath par rapport à ceux qui font la promotion du message contraire qui détruit la famille, et qui ont tant de moyens et de soutien.  Mais les paroles de Jean Paul II grand défenseur de la famille, résonnent en nos cœurs : ‘Levez-vous, allez.’

 

 

 

LES ATTENTES ET BESOINS DE L’EGLISE D’AFRIQUE PAR RAPPORT A LA FAMILLE

 

 

La Famille, Avenir de L'humanité

 

Faisant sien l'appel répété de Jean Paul II en faveur de la famille, l'Eglise d'Afrique a opéré lors du Synode de 1994 un tournant ecclésiologique en choisissant de s'édifier comme Eglise Famille de Dieu. «Pour que cette dénomination soit aussi l'expression d'une mission historique concrète, toute l'Eglise d'Afrique se doit de développer une pastorale conséquente de cette réalité de la création d'où elle tire son nom: la famille » (Colloque CERAO 2005 sur la famille).

 

La préoccupation des évêques d'Afrique en faveur de la vie et de la famille se concrétise par la création d’Instituts supérieurs pour la pastorale familiale, ainsi à Bukavu ou en Ouganda, par la demande de bourses d'études à l'Institut Jean Paul II de la famille à Cotonou. La formation dispensée s'adresse aux futurs responsables diocésains de l'Action Familiale.

« En ces dernières années, s'impose de plus en plus la nécessité de bâtir une pastorale en partant de la famille, Eglise domestique et cellule de base de toute la société. » Mgr Vieira de Djougou au Bénin.

 

« Dans mon diocèse, j'ai un prêtre qui nourrit une véritable passion pour la cause du mariage et de la famille. » Mgr Agboton de Porto Novo au Bénin.

 

« La famille, cellule primaire de la société, est le lieu où repose toute formation humaine. En Afrique, la famille nucléaire (père, mère, enfants) représente le socle, la pièce maîtresse de la société sans laquelle cette dernière ne connaît pas une évolution normale. Or notre société court de réels dangers qui handicapent son évolution tant morale que spirituelle telles que certaines pratiques ancestrales, la prolifération des sectes, les moyens de communication sociale qui apportent une culture sans respect des valeurs et des principes de vie. »  Cardinal Tumi de Douala au Cameroun.

 

« Cette formation est urgente et nécessaire pour l'avenir de l'Eglise et de la société » Mgr Portella de Kinkala au Congo.

 

« Je suis convaincu que la mise en place d’organisations d’Action familiale solides est une importante contribution pour le développement de la famille africaine. » Mgr Piat de l’Ile Maurice.

 

« La situation de la famille devenant de plus en plus inquiétante, il y a nécessité et urgence de préparer certains de mes prêtres pour la pastorale de la famille. » Mgr Kourouma de N'Zerékoré en Guinée.

 

« Nous avons décidé de tout faire pour que le Centre Régional d'Action Familiale de l'archidiocèse fonctionne effectivement » Mgr Ntihinyurwa de Kigali au Rwanda.

 

La formation académique de deux, trois ou cinq ans dispensée à Cotonou nécessite, pour une totale efficacité, une mise en application sur le terrain. Très logiquement, la FAAF prend le relais et joue un rôle crucial par l'accompagnement des nouveaux diplômés dans leurs premières expériences et la formation continue des éducatrices et animatrices de Planning Familial Naturel.

 

 

Les sessions de Douala et de Lomé ont rempli cet objectif et incité de nombreuses associations à briser leur isolement en adhérant à la FAAF pour mieux bénéficier de son expertise.

 

"La planification familiale naturelle est une route incontournable  pour sortir de la pauvreté" Mgr Ramananarivo d'Antsirabe à Madagascar. Ces mots accompagnent le projet de relance de La PFN en deux diocèses malgaches suite à une formation suivie auprès de la FAAF à Maurice.

 

Le continent africain est encore en attente de l'équivalent anglophone de l'Institut qui devrait voir le jour à Lusaka, une fois les premiers professeurs formés à Rome.

 

L'Afrique anglophone n'est pas en reste pour autant dans le domaine de la vie et de la famille. Au Nigeria, Afrique du Sud, Zimbabwe, Zambie, Malawi, Tanzanie, etc. de multiples projets voient le jour auxquels la FAAF s'associe pour renforcer les liens et les compétences.

"A course for the seminarians who will become chaplains for Family and Human Life Groups" Bishop Uzoukwu de Minna au Nigeria.

Une session analogue à celle de Lomé est prévue au Malawi à l'initiative de FAMLI, membre de la FAAF.

 

Indissociable de la formation des couples à une parenté responsable est la formation des jeunes. Ils ont vu disparaître leurs parents et sont eux-mêmes des victimes de choix pour ce fléau qui affaiblit durablement le continent.

La pandémie du sida en Afrique fut le thème majeur de l'assemblée plénière du SECAM à Dakar en 2003. Le message final apporte "soutien et encouragement" à la FAAF venue se présenter devant les délégués de l'épiscopat africain. En novembre 2005, un nouveau congrès panafricain a réuni à Abuja, à l'initiative du SECAM, toutes les instances s'appliquant à trouver des solutions justes et dignes.

"The objective through the True Love Wins campaign for Aids prevention started in 1996 and I am happy to say it is steadily spreading through many States and dioceses in Nigeria" Mgr Uzoukwu de Minna au Nigeria.

"Our Catholic laity are getting more involved in home based care and orphan programmmes for those affected by Aids and in promoting Education for Life programmes among the young people to empower them to avoid AIDS. This Called to Serve programme is supposed to form 500 people over 10 years" Bishop  Slattery from Tzaneen in South Africa.

"Our response to the Aids pandemic which is crippling our country is in Education for Life Programmes and other Youth Alive activities. It is estimated that 2500 people are dying every week, and many children are left orphaned. The youth are responding very well to the programmes." Bishop Mutume from Mutare in Zimbabwe.

La FAAF a fait le choix de promouvoir auprès des jeunes le changement de comportement, mouvement lancé en Ouganda à l'initiative de Sr Myriam Duggan sous le nom de Youth Alive.

 


NOS PROJETS POUR LES ANNEES 2006-2007

 

·          Consolider notre service de consultation aux couples pour les pays francophones afin d’aider: au progrès des associations du Togo, de Burkina Faso, de Madagascar, de Burundi, des différentes associations de la RD Congo( Kamina, Katanga, Bukavu, Bokoro et Goma) à la mise en place des services en République Centrafricaine, Guinée Conakry, Angola, Cameroun, Gabon, Bénin, Côte d’Ivoire.

 

·          Organiser une rencontre nationale des associations d’Action Familiale en RD Congo.

 

·          Organiser une rencontre pour les associations anglophones au Malawi.

 

·          Organiser un service de consultation pour les pays Anglophones.

 

·          Aider au démarrage des associations au Kenya, Zimbabwe, Tanzanie,Ghana.

 

·          Organiser une rencontre de formation pour les pays lusophones:Mozambique,Angola, et Le Cap vert.

 

·          Consolider les mouvements ‘Youth Alive’ au Bénin, Togo, Côto d’Ivoire, Madagascar et aider à sa mise en place au Rwanda, Ghana et Nigeria.

 

·          Recueillir dans un livre les propositions de programme de changement de comportement d’inspiration chrétienne pour les jeunes en Afrique.

 

·          Rassembler des documents de base qui aideront à l’accompagnement des couples et des fiancés dans le domaine de l’éducation aux valeurs de la vie familiale.

 

·          Mettre en place un bureau afin de mieux encadrer nos activités.

 

·          Organiser l’Assemblée Générale en 2008.

 


TEMOIGNAGES

 

Merci à la Fédération Africaine d’Action Familiale

 

A notre grande sœur, l’Action Familiale de l’Ile Maurice

 

SESSION DE FORMATION AOUT 2005

 

A partir de 1981, premier séminaire Pan-Africaine de la PFN organisée par la FIDAF, combien nous étions si fier d’être parmi vous. Nous avons bien envié de votre façon de servir les couples et la famille mauricienne . Nous-même, plusieurs d’entre nous Afrique et Madagascar) ont puisé plusieurs richesses sur votre compétence et professionnalisme en PFN jusqu’à 1994

 

Hélas, un nuage nous a caché, avec la fermeture du départ de la FIDAF jusqu’en 2001, nous nous sommes sentis abandonnés et sans issue.

 

C’est à partir de la naissance de la FAAF que nous avons compris, chère grande sœur, que vous ne nous n’avez pas oublié. Laissant le Temps faire le chose. Quelle joie et plaisir d’être parmi vous ce mois d’avril 2005 pour la formation en supervision avec Jacqueline Le Blanc ainsi que l’Equipe venant de Madagascar pour devenir Animateur en ‘Youth Alive’. Avec vous, nous profitons de votre expérience, votre savoir-faire et de professionnalisme dans votre action auprès des Couples, Familles et Jeunes.

 

Nous admirons tant votre hospitalité et votre amour d’être disponible à nous aider à grandir-nous et aussi dans notre action. Nous vous disons sans ambages, que nous avons appris beaucoup de vous et ce serait un excellent outil pour le développement de notre service. Nos vifs remerciements à vous tous!

 

Nous souhaitons que notre collaboration et amitié dureront de génération en génération pour le bien être de la famille et la dignité humaine.

 

Dorénavant, nous nous sentons plus près de vous et ensemble nous allons témoigner à nos frères, et sœurs que le Christ nous a tant aimé pour notre bonheur des ici-bas.

 

Marie Cécile Razaiarivelo

Madagascar

 


ASSOCIATIONS MEMBRES

  1. Action Familiale de Gitega – Burundi

 

  1. Centre médical Sainte Famille – Burkina Faso

 

  1. Association FTK (Fivondronon’ry Tokantrano Kristionina) – Madagascar

 

  1. Catholic Secretariat of Nigeria – Family Human Life – Nigeria

 

  1. Organisation pour l’éducation à la vie familiale et à la PFN – Bénin

 

  1. Departement of Family Apostolate a woman promotion – Sudan

 

  1. Action Familiale de Kananga – RD Congo

 

  1. Secrétariat National de PFN de la CENCO – RD Congo

 

  1. Conduite de la Fécondité – RD Congo

 

  1. Centre d’entre aide au développement et d’Action pour la famille et la femme   (CEDAFF) – RD Congo

 

  1. Service Central Education à la vie – RD Congo

 

  1. Programme d’Action Familiale / Archidiocèse de Bukavu – RD Congo

 

  1. The Fertility Mastery Association of South Africa (FERMASA)

 

  1. Reproductive Health / Family life Education Programme – Uganda

 

  1. Action Familiale Rwandaise - Rwanda

 

  1. Action Familiale de Lomé – Togo

 

  1. PROVIFA (Mouvement pour la promotion de la famille) – Côte d’Ivoire

 

  1. FAMLI – Malawi

 

  1. Action Familiale du Tchad

 

  1. Action Familiale de l’Ile Maurice

 

  1. Association sénégalaise pour la Promotion Familiale - Sénégal

 

 

Aspirants Membres

 

Associations

 

 

 

ANNEXES

 

 

 

 

PRÉSENTATION DE LA FÉDÉRATION AFRICAINE D’ACTION FAMILIALE AU SYMPOSIUM DES CONFÉRENCES EPISCOPALES D’AFRIQUE ET DE MADAGASCAR (SCEAM)

 

 

Lors de l’assemblée du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar à Dakar les évêques ont consacré 2 jours, le 6 et 7 octobre, au défi du SIDA en Afrique, placé sous le signe du “Pasteur de l’Eglise Famille de Dieu en Afrique par temps de SIDA”.

 

Le premier jour a été employé à renforcer la prise de conscience du poids de la pandémie dans le développement de la société et de l’Eglise en Afrique, le défi que constitue la pandémie et quelques premières actions de l’Eglise pour le relever.

 

Le deuxième jour était consacré à la Parole et à l’Action de l’Eglise face au défi de la pandémie.

 

Les expériences d’Eglise en réponse au défi telles celles du Sénégal, du Catholic Relief Services (CRS) du Kenya et de l’Action Familiale ont été présentées.

 

C’est dans ce contexte que la Fédération Africaine d’Action Familiale s’est présentée.

 

La Fédération Africaine d’Action Familiale était représentée par 4 délégués :

La Présidente, Madame Dany Sauvage ; la Secrétaire, Madame Thérèse Nyirabukeye ; un animateur de ‘Youth Alive’, Monsieur Robert Nkontchou ; le coordonnateur de la zone Sud, Dr Heinz Wirz

 

Après un bref exposé sur l’historique et l’objectif de la Fédération, l’accent a été mis sur l’approche éducative et le mode de vie proposé aux couples et aux jeunes comme moyen important de prévention pour lutter contre la pandémie du VIH/SIDA. Cette façon de vivre liée à la Planification Familiale Naturelle et Scientifique aide à découvrir de l’intérieur le sens de la sexualité, le respect du don de la vie et de la nature humaine, valeurs ancrées dans la culture africaine.

 

Ce mode de vie favorise la communication, la tendresse et la fidélité dans le mariage.

 

L’éducation des jeunes à la vie et à l’amour, visant le développement intégral de la personne humaine favorise le changement d’attitude nécessaire pour vivre l’amour responsable et chaste.

 

Les critères à tenir compte pour obtenir un service de qualité ont été démontrés. Les couples doivent bénéficier d’une formation et d’un suivi spécifique.

Le savoir et le savoir-faire des éducateurs a une influence directe sur la formation des couples, d’où la nécessité de mettre en place un encadrement et une structure de supervision et de formation continue des éducateurs.

Les associations de Planification Familiale Naturelle ont besoin pour être efficace d’une organisation bien structurée et professionnelle.

 

La FAAF a exprimé son désir de se mettre au service des organisations qui le souhaitent pour renforcer leur compétence et aider à la mise en place des nouvelles initiatives.

 

Un dossier comprenant ces différents points a été présenté et remis aux évêques :

 

Présentation de la Fédération Africaine d’Action Familiale

Pour une Organisation Efficace

Congrès de Johannesburg et Fiche d’Inscription

Annexe I : Principes Directeurs

Annexe II : Statuts

Lettre aux évêques de la FAAF

Lettre aux évêques du mouvement ‘Youth Alive’

 

Le congrès de la FAAF qui aura lieu en avril 2004 à Johannesburg a été présenté. Congrès qui comprendra 2 journées académiques ayant pour thème ‘Nouvelles Forces pour la famille, Espoir pour combattre le Sida’, et 5 jours d’atelier de formation sur différents sujets tel que ‘La dynamique du Changement de comportement’, session dont le processus favorise une remise en question et un changement intérieur, des ateliers sur la Planification Familiale Naturelle et des ateliers concernant la famille et le Sida.

 

L’action de la FAAF a été fortement soutenue par le Président du SCEAM Son Excellence l’Archevêque Laurent Monsenguro Pasinya, des évêques et Christine du Coudray Wiehe.

 

« Changeons de comportement.

 

En plus d’enseigner la doctrine morale de l’Eglise et de partager ses convictions morales avec la Société civile, en plus d’informer et de conscientiser nos peuples sur les dangers d’une infection par le VIH/SIDA, nous voulons promouvoir, par une éducation adaptée, les changements d’attitude et de comportement qui aboutissent à l’abstinence avant le mariage et à la fidélité au sein du couple. Nous voulons nous investir dans une éducation à la vie affective et sexuelle qui vise à faire découvrir aux jeunes et aux couples la merveille de leur sexualité et de ses mécanismes de fécondité. C’est à partir d’un tel émerveillement que peuvent jaillir des comportements sexuels responsables et une manière de gérer sa fécondité dans le respect mutuel de l’homme et de la femme.

 

Ce type d’éducation ne peut être menée efficacement sans la collaboration essentielle de laïcs qui ne parlent pas seulement de principes de morale mais qui témoignent aussi, dans leur vie de jeunes et de couples, que la fidélité à ces principes moraux aboutit à une vie affective et sexuelle humanisante, épanouie. Cette éducation contribue aussi à promouvoir des familles saines et stables qui sont la meilleure prévention contre le SIDA. Des organisations spécialisées (i) dans ce type d’éducation pour les jeunes et pour les couples existent en Afrique et obtiennent des résultats encourageants. Elles méritent notre soutien et nos encouragements. Par ailleurs, le partage de leurs expériences à travers l’Afrique et Madagascar, ne peut que renforcer notre solidarité et accroître notre efficacité. »

 

(1)      Education for Life, Youth Alive, Action Familiale.

 


Annexe 2

 
 


COLLOQUE ATELIER SUR LA PASTORALE FAMILIALE ORGANISE PAR LA CERAO – COTE D’IVOIRE

 

Le thème : Famille et santé de la reproduction

 

Le Programme prévoyait des exposés-débats dans les matinées, ateliers de travail dans des carrefours et leur remontée, dans les après-midi.

 

Premier jour                                             :       De la santé de la reproduction

 

Deuxième jour                                         :       Les politiques démographiques et le

                                                                          Développement.

 

Troisième jour                                         :       Les cibles privilégiés de la santé sexuelle et de la

                                                                          Reproduction.

 

Quatrième jour                                        :       Responsabilités de l’Afrique face au péril de la

                                                                          Famille.

 

                                                                          L’Eglise-Famille de Dieu, de l’épreuve à l’espérance.

 

                                          L’Enseignement de l’Eglise

 

Cinquième et sixième jours                   :       Planification stratégique et opérationnelle de la

                                                                          Commission CERAO de la Famille.

 

Conclusions

 

Les Conférenciers 

-          Des représentants du Conseil pontifical pour la Famille et de l’Académie Pontificale pour la vie venus de Rome.

 

-       Expert dans les politiques onusiennes en matière de population.

 

-       Des prêtres théologiens de l’espace CERAO.

 

-          Des experts en planification de l’espace CERAO.

 

-          Des représentants de la FAAF.

 

Le Contenu

-          Les exposés et les débats ont amené à un constat amer : aujourd’hui, la famille est mise en danger par les programmes de santé sexuelle et reproductive, programmes issus des conférences internationales sous l’égide des Nations Unis au Caire en 1994, à Beijing en 1995, conformément à la charte sur les droits reproductifs élaborée par l’IPPF.

 

-          Les travaux du Colloque ont concouru à amener les participants d’abord à une prise de conscience de la gravité de la situation et à trouver les moyens de relever le défi de la sauvegarde de la famille chrétienne en Afrique, en partant de l’enseignement du Magistère sur la famille, la régulation des naissances et l’éducation sexuelle des adolescents.

Ils sont arrivés à se persuader de l’importance et l’urgence de donner une pastorale familiale appropriée, à la hauteur des enjeux d’avenir pour l’Eglise et pour la société. D’où la nécessité d’élaborer un plan stratégique et opérationnel à l’issue du Colloque.
 

-          Les grandes leçons qui  ont  servi de conclusions finales au Colloque furent les suivantes :

 

·          Informer et former les femmes victimes de la contraception.

 

·          Exprimer à nouveau les valeurs, surtout celles relatives à la vérité sur l’amour et sur la vie, à  travers les « médias » et l’éducation sexuelle au sein des familles.

 

·          Conscientiser les décideurs politiques du mal pernicieux qui ronge leurs peuples sous le couvert lénifiant de la santé de la reproduction.

 

·          Se méfier du gain facile dans le juron médical africain.

 

·          Discerner l’ivraie du blé dans les propositions qui nous viennent de l’extérieur en matière de la sexualité.

 

·          Garantir la fidélité à la nature en matière de régulation des naissances (appel  aux méthodes naturelles de régulation des naissances).

 

·          Donner une juste théologie du corps et de la personne humaine.

 

·          Entrer dans une vraie éthique de la fécondité.

 

·          Donner une éducation sexuelle respectueuse de la vie, de la personne et du dessein de Dieu sur le mariage et la famille.

 

·          Eduquer les femmes victimes des programmes de la santé de la reproduction, les promouvoir et les aider à gérer leur fécondité sans faire d’elles des cobayes des méthodes contraceptives.

 

Contribution de la FAAF

Nous formions un bon groupe au Colloque de la CERAO : Corneille et Modeste,  Lucie et Lucienne, Thérèse, Monique et Etienne.

 

Notre intervention était articulée en deux parties :

 

-          Présentation de la FAAF (d’une façon très rapide, le texte intégral de la présentation paraîtra sous peu dans les Actes du Colloque), par Thérèse.

 

-       Présentation de ce qui se fait sur le terrain dans l’espace CERAO venant des pays représentés : Togo, Bénin, Côte d’Ivoire).
 

 

RENCONTRE D’INSTANCES VATICANES CONCERNEES PAR LA FAMILLE, LA SANTE ET L’EVANGELISATION DES PEUPLES PAR UNE DELEGATION DE REPRESENTANTS DE LA FEDERATION AFRICAINE D’ACTION FAMILIALE

Annexe 3

 
(06-10-2003 au 08-10-2003)

 

Contexte :

 

Le Comité de Coordination de la Fédération Africaine d’Action Familiale réuni à Douala (Cameroun) en Août 2003 a décidé d’envoyer des représentants au Saint-Siège dans les buts suivants :

 

-          faire connaître son existence, à la suite de sa création en novembre 2001,

 

-         exprimer la complète cohérence entre les principes philosophiques soutenant son action et les enseignements de l’Eglise catholique en matière de vie familiale, d’éducation à la vie familiale, et de régulation des naissances, avec un projet d’adhésion officiel à la Déclaration des Droits de la Famille proposée par l’Eglise Catholique en 1983,

 

-          exprimer la disponibilité de ses organisations membres dans une vingtaine de pays d’Afrique pour des actions pédagogiques auprès des couples, des jeunes et des familles avec une place importante de son activité en matière de VIH/SIDA,

 

-       exprimer la collaboration au sein de la Fédération Africaine d’Action Familiale d’associations de diverses confessions, partageant les principes philosophiques évoqués ci-dessus ;

 

-       exprimer le souhait d’un contact régulier avec les instances du Saint-Siège pour obtenir des conseils et la validation des principes guidant son action.

 

Délégation :

 

La Fédération Africaine d’Action Familiale a confié cette mission à deux Européens :

 

-       Henri Hoser, prêtre, médecin, fondateur de l’Action Familiale rwandaise, vivant actuellement en Belgique (Procure des Missions, Pères Pallottins Bruxelles),

 

-       René Ecochard, médecin et professeur à la faculté de médecine (Université Claude Bernard Lyon I, France).

 

Bref compte rendu des rencontres :

 

Secrétairerie d’état du Vatican

 

-          La délégation de la Fédération a été reçue le 6 Octobre 2003 par Monseigneur François Duthel qui connaît plusieurs de ses membres, son activité, ainsi que celle de la structure qui l’a précédée, à savoir la Fédération Internationale d’Action Familiale qui a mené son activité en Afrique de 1975 à 1997.

 

-       Monseigneur Duthel nous a décrit les missions des diverses instances, nous a aidés dans nos démarches et nous a encouragés à informer régulièrement le Saint–Siège des activités de la Fédération Africaine d’Action Familiale. Il a pris connaissance des principes philosophiques de la Fédération et du projet de la Fédération d’adhérer à la Déclaration des Droits de la Famille. Il encourage vivement la Fédération à maintenir son action au service de la famille, de l’éducation des jeunes à la vie affective.

 

Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, le 6 Octobre 2003

 

-          Le Père Massimo Cenci, Sous-Secrétaire de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, après avoir écouté la présentation de la Fédération, a identifié au sein de ses services deux interlocuteurs, l’un francophone et l’autre anglophone, capables de suivre les questions.

 

-       Avec ces deux interlocuteurs, nous avons abordé les aspects techniques de l’action de la Fédération en matière de vie familiale, d’éducation des jeunes et de VIH/SIDA.

 

Conseil Pontifical pour la Famille, le 7 Octobre 2003

 

-          Le Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Famille, Monseigneur Karl Josef ROMER, a accordé un entretien aux représentants de la Fédération.

 

-          Avec lui-même et un prêtre médecin travaillant à ses côtés les quatre domaines d’activité de la Fédération envisagés pour la période 2003-2008 ont pu être discutés: planification familiale naturelle, éducation des jeunes à la vie familiale, naissance et allaitement, et vie familiale, l’ensemble dans le contexte actuel marqué par, d’une part, le VIH/SIDA et, d’autre part, les transformations récentes de la vie de la famille en Afrique.

 

-       Le Conseil Pontifical pour la Famille attend de la part de la Fédération Africaine d’Action Familiale des informations sur ses activités ainsi que l’apport d’informations scientifiques, techniques ou autres, dans les domaines de compétence de la Fédération.

 

Académie Pontificale pour la Vie, le 7 Octobre 2003

 

-          Monseigneur Elio Sgreccia, Secrétaire de la Académie Pontificale pour la Vie a reçu la délégation

 

-       Il a écouté attentivement la description de l’activité de la Fédération et a rappelé qu’il connaît et apprécie depuis longtemps l’activité des organisations qui travaillent au service des couples dans le domaine de la planification familiale naturelle

 

-       Il a rappelé les missions respectives de l’Académie Pontificale pour la Vie, du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour les Service de Santé. La Fédération Africaine d’Action Familiale trouvera parmi les publications de l’Académie de nombreux documents portant sur ses domaines de compétence. Ces documents clarifient l’articulation entre les aspects scientifiques, techniques, éthiques et théologiques, dans les domaines de la vie et des démarches thérapeutiques.

 

Conseil Pontifical pour les Services de Santé, le 7 Octobre 2003

 

-          Monseigneur Javier Lozano Barragan (désormais Cardinal), Président du Conseil, a bien voulu accorder un entretien à la délégation ; après avoir écouté la présentation de la Fédération, il a présenté la mission du Conseil qui est en contact régulier avec les Églises du monde entier dans le domaine de la santé ; des milliers d’hôpitaux catholiques œuvrent de par le monde et le Conseil fait face aux enjeux actuels multiples avec actuellement une attention particulière aux grandes endémies VIH/SIDA, paludisme, tuberculose,.. ; afin de répondre aux besoins croissants des populations en matière de santé, le Conseil pour la Santé développe des actions innovantes en matière de recherche des fonds au profit des Conférences Episcopales.

 

-          La délégation a évoqué son action dans des domaines qui sont à l’articulation entre l’éducation (du ressort du Conseil Pontifical pour la Famille) et la santé (du ressort du Conseil Pontifical pour les Services de Santé), à savoir en particulier la lutte contre la contamination des enfants par le VIH/SIDA.

 

-       Monseigneur Javier Lozano Barragan a demandé à Monseigneur Antonio Soto Guerrero de présenter l’action du Conseil Pontifical pour les Services de Santé dans le domaine du VIH/SIDA ; Monseigneur Antonio Soto Guerrero a remis à la délégation des documents émanant du Conseil Pontifical et a fait connaître l’intérêt du Conseil pour toute information que la Fédération pourrait adresser dans les domaines concernant santé et famille.

 

Conclusion

 

La délégation a retenu en particulier :

 

-          l’intérêt pour la Fédération de se tenir informer sur les documents et les manifestations et colloques proposés par les instances du Saint-Siège dans ses domaines de compétences,

 

-       les encouragements chaleureux fait à la Fédération Africaine d’Action Familiale, mais aussi la  nécessité d’adresser un document écrit dans les semaines à venir pour servir de référence,

 

-          la disponibilité des instances rencontrées pour assurer une diffusion de documents d’information sur les activités de la Fédération aux représentants des Églises d’Afrique de passage à Rome, notamment au moment des visites ad limina,

 

-          la nécessité pour la Fédération d’entrer en contact avec les Eglises locales, en Afrique, mais aussi en Europe et ailleurs dans le monde, afin de coordonnées les actions et leur support,

 

-       l’invitation à renouveler ce type de visite de représentants de la Fédération d’Action Familiale tous les trois ans environ.

 


Annexe 4

 

 

 


PEDAGOGIE DE  L’EDUCATION POUR LA VIE

 

 

 

 

 

L’Education pour la Vie se situe dans une logique de prévention du SIDA par adoption d’un certain style de vie permettant aux jeunes de traverser la pandémie sans être atteint par le VIH et ainsi d’accéder à une vie adulte saine et, s’il se peut, heureuse. Elle est pour la vie, pour permettre de survivre.

 

Cette dynamique est une éducation et donc porteuse d’une pédagogie adressée à  des jeunes souvent en danger rapproché de contamination par le VIH au travers d’une conduite à risque.

Par « conduite à risque » on entend ici le plus souvent un comportement sexuel incontrôlé et au premier abord ressenti comme incontrôlable, donc dangereux et qui plus est en contradiction avec une gestion proprement humaine de ses pulsions. Dans la pratique cette éducation concerne tous le jeunes non informés – quelles que soient leurs croyances religieuses - y compris des jeunes dont la conduite n’est pas immédiatement « à risque » mais peut le devenir de par l’atmosphère ambiante prévalant en de nombreux milieux.

 

Notre attention se limite ici au contexte africain et à une option résolument éducative de la personne : « Le SIDA : une question d’éducation » comme l’indique le thème du  Forum.

 

 Que l’éducation de la personne soit essentielle à une politique de prévention à long terme  devrait ressortir des lignes qui suivent. C’est aussi une conviction de foi en l’homme. Il serait trop long de reprendre ici dans le détail l’historique de l’Education pour la Vie et ce n’est pas l’objet de cette étude. Disons seulement, en bref,  qu’elle est issue de la méthode thérapeutique du Dr Gérard Egan envers des clients dépendants de la drogue et de l’alcool et qu’elle a été reprise et adaptée au contexte de la compulsion sexuelle en milieu africain par deux  praticiennes Docteurs en médecine, vivant en Ouganda et de surcroît  religieuses.

 

Il y avait eu une première vague de stratégie préventionnelle du VIH/SIDA  en Afrique,  stratégie basée trop unilatéralement sur l’information et le « consumérisme », ne remettant pas en cause, au demeurant, les attitudes à risque. Ecoutons le Dr Rose Chalé, Tanzanienne, professeur au Centre Hospitalier

 

Universitaire de Muhimbili, Dar Es Salaam. : « Que ce soit de façon explicite ou implicite, presque toutes les tactiques de prévention sont fondées sur une théorie. Le plus grand nombre est basé sur l’hypothèse qu’une information correcte sur la transmission et la prévention conduira à un changement de comportement. Or la recherche a maintes fois démontré que seule, l’information ne suffit pas pour induire un changement dans le comportement de la plupart des individus …ainsi au début de la pandémie du SIDA un gros effort fut accompli pour s’assurer que la généralité du public avait reçu une information suffisante sur la maladie…on insista fortement sur le rôle des médias, des affiches et des sessions destinées à faire passer le message. Tout cela était nécessaire.

Cependant comme il en arrive avec tous les programmes de santé publique, les années passant, il devint évident que ni l’information seule, ni la peur, ne suffisent pour amener une personne à changer son mode de vie. Il y faut plus. Le processus de l’Education à la vie est une tentative d’apporter ce plus et d’aider ceux qui ont déjà reçu une information sur le SIDA  à faire le pas décisif qui suit.

La prévention du SIDA est un appel à vivre, elle concerne la vie de la personne toute entière. Cette personne est un être sexué, pas simplement une personne dotée d’organes sexuels. Il en ressort que tout programme de prévention doit, pour être efficace, traiter de la vie toute entière de la personne. »

En effet l’information ne s’adresse qu’à l’intelligence dans sa zone la plus superficielle et à l’émotion, laquelle dans un monde truffé d’images émotionnellement fortes et disparates ne peut avoir qu’un effet transitoire. Les gadgets eux-mêmes ressortent du monde de la consommation et se heurtent en Afrique à des difficultés d’approvisionnement régulier, de stockage, de « self-control » permanent. (Sept conditions sont nécessaires d’après le CDC : Control Disease Center d’Atlanta pour un usage correct du préservatif) conditions qui expliquent leur échec dans une société non préparée et non adaptée à leur usage.

 

L’échec et parfois le rejet de cette première vague de prévention auprès de nombreux jeunes Ougandais a donc donné lieu à une réflexion plus approfondie portant en particulier sur la nécessité d’impliquer  la totalité de la personne concernée dans  la mobilisation de son vouloir vivre et de ses énergies nécessaires au succès. Comme le disait le philosophe T.Todorov : « Nos choix politiques et moraux sont décidés par notre volonté et non par  notre connaissance » (« Devoirs et délices : une vie de passeur », Seuil 2002).

 

Qui dit formation de la volonté dit éducation et donc pédagogie.

Nous proposons ici de développer cette pédagogie en tenant compte de trois axes fondamentaux essentiels à toute éducation :

I.          le développement de la personnalité

II.        la socialisation de la personne

III.       le sens de la vie ou la finalisation de la personne

Ces trois aspects  sont  entrelacés comme les fils d’un câble dans l’édification de la personne. Ils le sont aussi dans les paragraphes qui suivent.

 

 

 

1.     Le développement de la personnalité insiste dans  cette pédagogie  sur la confiance en soi. A travers les « life skills » ou « techniques de vie », la session d’Education pour la Vie éveille la capacité de  passer du « je ne peux pas » au « je vais essayer ». .

Ce pas va  de pair avec une découverte de mes dons ou charismes,  je découvre que « je suis unique », « je mérite d’être aimé », « je mérite qu’on me choisisse » et à l’occasion « qu’on m’attende »

Prise de conscience de soi qui peut impliquer  la reconnaissance de son état actuel de dépendance, de ses failles. J’ai perdu une partie de ma liberté.

Car, oui, j’ai mon libre arbitre, la capacité de choisir mais parfois mes repaires se sont obscurcis et j’ai ligoté ma liberté dans tel ou tel domaine. Je dois  reconnaître la vérité du fait pour pouvoir recouvrer ma liberté intérieure. Ce que je croyais force était faiblesse.

Les témoignages des autres qui sont passés par là vont m’encourager à retrouver cette pleine liberté qui fera le succès de ma vie, me rendra le contrôle de moi-même. Un contrôle désormais conscient de son conditionnement et je sais qu’il faudra compter avec cette limite – propre à la condition humaine- pour gérer ma vie avec prudence : percevoir cela c’est déjà entrer en maturité.

 

2.     Mais il faudra durer : « toute action pour être efficace doit être cohérente dans la durée » (Yves Bonnet : Les neuf fondamentaux de l’éducation), d’où la nécessité de compléter l’action initiée durant la session d’Education pour la Vie (ou Changement de Comportement) par un groupe positif d’accompagnement (« positive pressure peer group » Miriam Duggan) , ouvert à ceux /celles qui le désirent.

 

Il ne s’agit pas ici à proprement parler de « groupe de thérapie » dans la mesure où la perte de contrôle de la pulsion sexuelle n’est pas une dépendance physiologique comme celle de la drogue ou de l’alcool, mais un groupe d’éducation mutuelle, groupe d’encouragement amical. C’est de ce type de groupe que les jeunes de Kampala ont dès le début ressenti la nécessité. C’est alors qu’ils fondèrent le Club « Jeunesse Vivante / Youth Alive » en 1993.

 

3.     Et la durée elle-même a besoin de s’appuyer sur des principes, une « philosophie de l’action », au sens empirique du mot, qui restera la boussole de la vie. Il faudra « de la suite dans les idées », une cohérence qui, dans la dernière phase de la session d’Education pour la Vie, va inventer une « politique d’action », prévoyant des objectifs à moyen terme : obstacles à faire sauter, recherche d’alliés, évaluation des moyens à mettre en œuvre etc.

 

4.     Une « philosophie de l’action » suppose à son tour un idéal de vie, des valeurs reconnues  comme vivifiant cet idéal. Dans le contexte où nous nous plaçons il s’agit essentiellement de valeurs spirituelles au sens large du mot c’est à dire communes aux grandes religions, une « référence à un pouvoir spirituel » ( Kay Lawlor) qui vient d’au delà de nous mais nous accompagne, auquel nous pouvons avoir accès. Cette référence semble essentielle pour assurer la continuité du nouveau style de vie, elle inclut  « le souci de l’autre, l’amour, la foi, la famille et l’amitié, le respect pour les personnes et les cultures, la solidarité et le soutien mutuel ». (Déclaration de Convictions, Dakar 1991). Elle suppose aussi une certaine notion de la nature humaine, que le corps n’est pas constitué - créé - pour faire n’importe quoi. Et la confiance que ces valeurs sont un chemin de bonheur et d’épanouissement dans lequel il vaut la peine de s’engager.

5.     Si l’information et la connaissance ne suffisent pas à elles seules elles sont cependant un élément indispensable de l’éducation et font partie de la socialisation de la personne.. Celle-ci pour survivre doit connaître le milieu dans lequel elle va croître. D’où des causeries d’information proposées sur des thèmes adaptés à la situation :

-          Le SIDA, sa transmission, es infections sexuellement transmissibles

 

-       Le sens des années d’abstinence positive (chasteté) dans l’attente et la préparation au choix d’un partenaire auquel on donnera sa vie.

 

-          Les amitiés : à quelles conditions peuvent –elles s’épanouir en une relation heureuse, apaisée.

 

-          Un brin de psychologie élémentaire du garçon et de la fille.

 

-       Des éléments de physiologie masculine et féminine incluant des connaissances des rythmes de vie chez la femme, avec quelques sessions  réservées aux filles.

 

-          Le préservatif et sa fiabilité relative, sa signification anthropologique.

 

-       L’avortement : ce en  quoi il consiste réellement.

 

6.     Le fer de lance de l’Education pour la Vie est la session longue (5 à 6 jours, résidentiels) dite Changement de Comportement.  (On peut utiliser au besoin un autre vocabulaire comme « Education pour la Vie », là où il fait difficulté). Elle vise au changement de comportement et pour ceux et celles qui n’en ressentent pas le besoin elle est une occasion magistrale d’éducation sexuelle ouverte et franche. Cette session comporte trois grandes étapes :

 

Ø      Explorer la vie :

 

Ø      Faire appel à des buts alternatifs

 

Ø      Faire des choix et s’engager

 

(Le processus est développé en détail dans le livret Education pour la Vie de Kay Lawlor, en anglais et en français).

 

La méthode est celle de petits groupes travaillant sur des questions et rapportant au grand groupe. La session est agrémentée de chants, discussions, jeux de rôle, méditations, prière etc.)

 

7.        Dans un deuxième temps, dans des séminaires de  perfectionnement postérieurs à la session « initiatique » la démarche pédagogique proposera une réflexion plus poussée portant sur les points fondamentaux de l’éducation :

 

            a)     Comment vivre ma vie

               

            b)    Comment vivre avec les autres

                   

c)     Comment prendre des décisions

                   

            d)    Famille et éducation

                     

Toute cette réflexion est  abordée selon un mode interactif de jeux de rôles, d’exercices pratiques de réflexions mutuelles et de détente.

Les parents sont parfois associés à la réflexion en particulier dans les questions qui traitent de la famille.

 

8.     En résumé toute une éducation sexuelle et humaine ouverte aux questions actuelles et aux valeurs que la plupart des jeunes n’ont  pu avoir ni à la maison ni à l’école et qui est particulièrement indispensable dans l’atmosphère sociale ambiante.

Ouverte veut dire aussi franche, basée sur la vérité : le jeune a droit à toute la vérité, en termes de prévention comme dans les autres domaines. Il est aussi invité à parler sans contrainte.

 

9.     Cette éducation cependant suppose un idéal de vie, un but à l’existence, la « finalisation de la personne »

-       Savoir aimer, découvrir ce qu’est l’amour vrai et comment il suppose le respect de l’autre, de sa liberté, le pardon.

L’apprentissage de l’amour courtois est une étape importante de l’éducation affective et de la sexualité  humaine : la signification des gestes : se donner la main, le baiser, l’accolade mais aussi le geste de tendresse emprunt d’une retenue toute chargée d’amour. Toutes manifestations d’une affection sexuée mais non nécessairement sexuelle.

 

-          Le sens de Dieu et du sacré dans l’être, y compris le caractère sacré du corps « temple de l’Esprit », respecté dans son fonctionnement naturel.

 

        -       L’importance du sport et sa pratique : il est forme d’appréciation du corps.

 

-          Le  rôle et la dignité du travail manuel. L’importance de rechercher un emploi même pénible.

 

        -       La cohérence chez l’animateur (facilitateur) entre le dire et le faire, le message oral et le comportement de sa propre vie.

 

10.   On comprend dès lors que  la pédagogie de l’Education pour la Vie comporte comme première démarche d’entrée au Youth Alive / Club Jeunesse Vivante la participation à un séminaire d’Education à la Vie ( la session complète est de 6 jours) mais tout jeune peut assister aux réunions mensuelles avant de l’avoir faite. Cette session ou séminaire est en fait l’initiation au processus de changement. Celui-ci se prolonge normalement, selon le rythme personnel de tout un chacun par une promesse d’abstinence avant le mariage et de fidélité dans la vie de couple.

Un tel pas demande souvent un temps d’essai de ses forces et de maturation dans la décision. Il ne se fait pas sous le coup de l’émotion et donc pas durant la session, mais lorsque le jeune s’estime prêt de lui-même / elle-même, à faire le pas. Il comporte un entretien avec l’éducateur.

 

11.        Cette éducation comporte –t-elle des échecs ?

 

-     Le mot n’a pas vraiment de sens en anthropologie, la croissance de la personne s’effectuant souvent en zigzags, avec, malgré, ou grâce à, des échecs temporaires, parfois multiples. Mais : « l’on n’a jamais échoué tant que l’on continue d’essayer ».( K. Lawlor)

Il est bien évident qu’un changement aussi radical que celui qui est proposé demande du temps, des étapes parfois. Un manquement occasionnel n’est pas un échec en soi du moment que l’on reprend la route.

 

-     On aura de toutes façons, dans la plupart des cas, utilisé son jugement pour éviter le pire c’est à dire le risque évident dans lequel tomberait un sujet qui n’a jamais été éduqué à « se servir de sa tête » pour savoir qui il rencontre.

 

-     On évitera aussi dans les meilleurs cas l’aspect cumulatif du danger encouru lorsqu’on s’installe délibérément dans un situation à risque.

 

12         Comme indiqué plus haut la méthode est toujours interactive, les animateurs sont des jeunes qui font appel à l’expérience d’autres jeunes, participants de la session dans un  premier temps et du Club plus tard . De cette interaction très libre les jeux de rôle, les chants, les exercices de détente, les danses, comme plus tard les sorties ensemble naît une atmosphère de joie et d’enthousiasme qui est  un des atouts majeurs de la diffusion de ce type de campagne de prévention.

 

Cet enthousiasme explique l’effet « boule de neige » qui est la meilleure réponse à l’accusation d’élitisme parfois entendu. Or de même que le VIH se répand individuellement d’un individu isolé à un autre et pourtant avec une vitesse extrême, ainsi l’ « antivirus » qu’est l’Education pour la Vie se répand – t-il très rapidement d’un groupe à l’autre comme une bonne nouvelle de bouche à oreille, une croissance exponentielle comme l’ont montré les statistiques de l’Afrique de l’Est, les expériences des éducateurs qui ont essayé et le succès même du site Internet en contact aujourd’hui avec un vingtaine de pays d ‘ Afrique : http://youthalive.free.fr  . D’autant qu’elle ne demande ni argent ni matériel de l’individu concerné et c’est ce qui fait son adaptation au pauvre : elle le rend fort.

 

CONCLUSION

 

La barre est haute, convenons–en, elle demande de l’audace chez l’éducateur.  Mais c’est précisément ce qu’au plus profond de  lui-même le jeune attend et désire. C’est pour quoi cette pédagogie est si humanisante. «  la tâche de l’homme est de constamment humaniser » (Varillon).

Education qui  atteint bien au delà de la simple prévention du SIDA ou d’une survie au rabais puisqu’elle prépare déjà « l’après SIDA » une nouvelle génération, qui n’offrira pas un terrain propice –autant que faire se peut- à de nouveaux virus et de nouvelles détériorations de l’organisme, virales ou non, mais qui construit des personnes capables de fidélité, de respect des valeurs, de fonder une famille et d’exercer dans la société des fonctions sociales avec intégrité. En définitive une capacité d’atteindre à un bonheur vrai, ce bonheur qui s’obtient par la réalisation de soi.

La balle est dès lors d’abord dans le camp de l’éducateur : sera-t-il (elle) capable de faire confiance au jeune, à l’homme en définitive ? Ce point est essentiel car s’il y a les techniques il y a aussi et surtout les attitudes. Il est indispensable que le jeune croie que l’éducateur l’estime capable de réussir, plus encore que lui même ne le pense aux moments de déprime ou de difficultés. Qu’il sente que l’éducateur est entièrement avec lui,  de son côté. Alors il se dépassera lui-même. Tâche exaltante entre toutes, association au dessein de Dieu sur les jeunes , œuvre

 de procréation spirituelle.

 

 Georges Marie LOIRE
 

 

Annexe 5

 
 


REPORT OF EDUCATION FOR LIFE AND TRAINING OF TRAINERS HELD AT ST. AUGUSTINE MINOR SEMINARY FROM 13th - 22nd June, 2005 KHARTOOM SUDAN:

 

 

 

 

INTRODUCTION:

Starting 13th June to 22nd June 2005 at St. Augustine minor Seminary there were education for life program and training of Trainers for 50 participants aged from 20 – 50 years from different parishes of Archdiocese of Khartoum- and different church groups.

Method used were group discussions, brain storming, talk (presentation) video shows, reflection role plays and daily holy mass.  Mainly it was participatory technique (participant centered technique)

 

          EDUCATION FOR LIFE:

This was a program of 5 days non-residential, only few participants were staying at the venue since they were coming out of Khartoum.

Topics like HIV/AIDS, Effects of Abortion and contraceptives, secondary virginity condom gift of life, sin and confection, self awareness, Holy sprity, salvation, true love’ were discussed.

During this time there were also a youth camp at St. Stevens Center Khartoum run by Missionaries of Africa and I was invited to give talk to them, there were 70 youth aged 15 – 25 years, First day for 1 hours discussed about gift of life, how precious it is, what /who destroys our lives and how can we protect our lives. Second day for 1:30 hour we discussed sin as one of the things, which destroys our loves. Young people were interested and promised to change. “I didn’t know that I was destroying my life by using marijuana but how I know, I was destroying my life,” one of the participants told me after the discussion.

 

TRAINING OF TRAINERS:

This was three days program where by all the participants wanted to attend the Training of trainers. This was also through participatory where by Trainers were given an opportunity to practice. Topic covered were Talk presentation, Role-plays, facilitating questions and Handling the group. In each topic participants were given a chance to practice.  Example: In talk presentation four talks were given by participants and all participants participated in evaluating them, the same other topics

 

After the training of trainers we had a chance to practice what we have leant where by new participants and venue were taken, we were given St. Mark parish Umbada, 120 participants and all new facilitators were present, only 8 facilitators facilitated the topics and other were participants like others.

Topics discussed were Gift of life, Effects of Abortion and Condom. “The method you use is good and live and makes people participate” Fr. Joseph  (parish priest of St. Mark)

 

The same time I had a chance to share with children so as to give chance to facilitators to discuss sexuality openly. I had 46 children and we discussed, prayers, forgiveness and friendship. (Out of 46 children only one could not make a sign of cross). It is an Indicator that they are taken good care spiritually.

 

 

 

 

Number of people reached in Khartoum Sudan

 

Program

Age group

(in years)

Topics covered

Total number

reached

Education for life

20  - 50

Education for life topics

50

Training of Trainers

20  - 50

Talk presentation

Role plays facilitation

Questions facilitation

Group handling

50

Children at St. Mark Parish

4  - 10

Prayers

Forgiveness and

Friendship

 

 

46

Practices at St. Mark Parish

20 – 50

Gift of life

Effective of abortion.

Condom

120

Youth camp at St. Stevens Center

15  - 25

Gift of life

Sin don’t touch

70

TOTAL

336

 

MY OBSERVATION: & COMMENTS

The group was well selected and their participation was good.

 

They are ready to take the program and go to other parishes and people.

 

 

 

My Observation is that education for life has helped participants to foresee changes.  Some of the changes were observed on this question at the beginning of the program.

 

“What is your life today?”

The response were

Bad because of: -

Poverty

Conflict in the Church

Street Children

Family disintegration

Fear

Revenge

War etc.

At the end of the program the response was:

Life is good because

I breathe

I have friends who can support me

All of the problems in my life I take them as challenge. Etc.

This shows that there is change.

For the sustainability of the program my comment is to give advance facilitator course to the group and after the advance facilitator course we can have education for life program for new participants as their practices and then the facilitators will be able to face the challenges. I can be able to give them a program for youth (choose freedom) and for children (Adventure unlimited).  I also comment that if we are going to have Education for life at Juba archdiocese then we can take three facilitators from Khartoum with me to facilitate the program of Juba so that these new facilitators can have more experience. These means paying for the transport of these three facilitators to and from Juba.

 

 

WORD OF THANK:

First to you Christine and Aid to Church in need for financing the program.  But also for giving me that honour to facilitate the program. This is the work which makes me happy. So thank you very much.

Also to Fr. Martin for the preparation and his patient during the time of preparation. I also would like to thank Fr. Peter for his time and encouragement. Together with them I would like to thank Mrs. Nyanawut Mayen Kuol for the arrangements she made for the success of the program. She was co facilitator I thank her for helping me.  Thanks also to interpreters Sr. Christine, Gabriel, Jacob and Fr. Carol for their Kindness.

Third, I would like to thank Fr. Georges for his endless effort to spread the program, also to Nuncio in Tanzania for helping me to get ticket money and his prayers.

Lastly to my participants for their kindness, effort and their understanding in all places I had an opportunity to give a talk.  They made the program to be successful.

Once again I thank you Christine for this honor you have given me, I am ready to go any place you want me to go or there is a need for the program.

 

Expenditure: (Figure in $)

Given                                                                                      800

 

Ticket                                                                                     668

VISA                                                                                      110

Airport tax (Khartoum                                                             20

Tax (To and from

Dar ES Salaam International airport)                                     20

 


Total                                                                                       818

 


Deficit                                                                                        18

 

NB:

At the end of the training participants were given certificates and I also was given honorary certificate of which I enclose here with some photographs.

 

Thanks you very much.

Prepared by:

Paul Hella.

P.O. BOX 70274

Dar Es Salaam

Tanzania

Phone: 00255 741 433746

E-mail: hellapjk2000@yahoo.com
 

 

Annexe 6

 

PLAN D’ACTION

 

 

 

La mise en œuvre des actions projetées par le Comité de Coordination sera conduite par les « Unités »

Membres du Comité de Coordination 

 
 

 

 

Présidente         :     D.Sauvage

Secrétaire           :     H.Nkoy Mwakanzal.

Trésorière          :     B.Odia

Membres           :     T.Nyirabukeye, E.Koukoua, M.Barenzi, C.Fomenky, J.Vanlare,

                                  H.Wirz et C.Sadzo-Hetsu

Bureau Exécutif

 
 

 

 

 

Membres du Bureau  (les responsables des Unités)

 

B.Odia, H.Wirz, C.Sadzo-Hetsu, D.Sauvage.

Pour un fonctionnement effectif des différentes unités une coordination concertée des activités est essentielle. Un suivi permanent du Plan d’Action de 5 ans permettra aux différents responsables des unités de conduire celles-ci dans la réalisation des tâches qui leur sont assignées par la Fédération. Les Sphère d’Activité de ce groupe sont les suivantes :

        -       Coordonner le travail des unités.

 

-          Assurer un suivi rapproché du déroulement du plan d’action de 5 ans proposé par la Fédération.

 

-          Apporter une assistance technique appropriée aux différentes unités en fonction de leurs besoins en formation et évaluation.

 

-          Entreprendre les actions nécessaires pour la recherche de soutien financier nécessaires à la Fédération.

 

        -       Maintenir, pour l’intérêt de la Fédération, des relations avec les leaders politiques, les structures religieuses, les organisations non-gouvernementales et internationales à tous les niveaux.

 

-          Présenter en fin de chaque année au comité de Coordination de la FAAF une évaluation annuelle des réalisations et un rapport d’activité des unités.

 

-          Procéder chaque année et chaque 5 ans à l’évaluation du plan d’action de la FAAF.

 

        -       Préparer un plan d’Action pour les 5 années suivantes.

 


 

Unité COUPLE ET FAMILLE 

 

 
 

 

 


Membres de la Commission

 

Responsable: B.Odia

Membres: J.Vanlare, D.Sauvage, J.Le Blanc.

 

La Fédération FAAF a été créée pour aider les associations membres à devenir compétentes et efficaces non seulement pour la promotion de la planification familiale naturelle, mais aussi pour l’éducation aux valeurs conjugales et familiales.

 

 

 

Sphères d’activité de l’unité Couple et Famille 

 

-          Aider les membres à réaliser, à leur niveau, le plan d’action de 5 ans propose par la  Fédération, par un Service de Consultation permanent.

 

-         Tenir à jour des statistiques s’activité des membres.

 

-          Evaluer les différents programmes.

 

-          Promouvoir l’adhésion de nouveaux membres, à la Fédération.

 

-          Promouvoir la collaboration et les échanges entre associations membres.

 

-          Etablir un plan de travail et un calendrier des activités.

 

-          Soumettre en fin de chaque année un rapport d’activité de travail du groupe au Comité de Coordination de la FAAF.

 

-          Informer régulièrement le Président et les membres du Comité de Coordination sur les affaires en cours au niveau du fonctionnement de la Commission.

 

-          Mettre en place un service permanent de consultation en vue d’offrir aux membres une assistance technique appropriée.

 

-          Aider les animateurs à redynamiser le fonctionnement de leurs zones respectives.

 

-          Informer l’opinion publique sur les activités et compétences des associations membres.

 


Plan d’Action de l’unité Couple et Famille

 

Amener les associations membres à renforcer leurs capacités en Planification Familiale Naturelle (PFN), et en Education à la Vie Familiale (EVF) afin de permettre aux couples de réaliser leur projet conjugal et familial  par les méthodes de connaissance et d’auto observation (MAO).

 

 

Dans ce but,

 

a)       aider chaque association membre à mettre en place les services suivants :

 

-          l’information et la sensibilisation du milieu, des groupes et des individus

 

        -     la formation à tous les niveaux et suivant les attentes du milieu

       

        -     la supervision et l’évaluation des services

       

        -     l’organisation des structures et l’administration du programme.

 

b)       amener chaque association membre à :

 

-       créer un cadre approprié de fonctionnement des services

 

-          préparer des ressources humaines compétentes

 

-       organiser des formations spécifiques à tous les niveaux

 

-       élaborer des supports pédagogiques, didactiques, administratifs et publicitaires appropriés

 

-          réunir les sources financières nécessaires aux activités entreprises par l’association.

 

 

c)       Amener les associations membres à organiser des services de formation et d’écoute dans le domaine de la prévention du VIH/SIDA et du soutien des personnes atteintes. Dans ce but aider chaque association à :

 

-          organiser des sessions de formation et créer des cadres de suivi

 

-          élaborer des outils pédagogiques et administratifs appropriés.

 


Promouvoir l’allaitement maternel exclusif et la méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée (MAMA).

En contexte de pauvreté, l’allaitement exclusif a été démontré comme étant une bonne option aussi bien pour les mères VIH négatives que pour les femmes VIH positives il faut mettre la référence. Aussi une campagne de promotion de changement de comportement remplaçant la pratique habituelle de l’allaitement mixte et précoce par un allaitement exclusif les 6 premiers mois, est un choix opportun dans ce type de contexte.

 

Il a été démontré, que ce genre de comportement n’est obtenu qu’au prix de la mise en place d’un support important au niveau de la population et auprès de chaque mère avant et pendant le post-partum. Dans ce but, la FAAF s’est proposée d’aider les associations membres à :

 

-          organiser une large information sur l’intérêt de l’allaitement exclusif principalement dans le contexte de pauvreté

 

-          promouvoir dans le milieu un changement culturel et un changement d’attitude pour passer d’un allaitement partiel à un allaitement exclusif

 

-          sensibiliser les décideurs au niveau socio-politique sur l’intérêt de ce changement de comportement,

 

-          élaborer un matériel pédagogique et des outils d’évaluation appropriés

 

-          élaborer une méthodologie d’approche appropriée au double contexte de transmission du VIH/SIDA et de l’enseignement de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée (MAMA),

 

-          organiser des structures et un plan d’action (formation et supervision des éducatrices, administration, évaluation) pour la mise en place d’un programme fonctionnel sur l’allaitement exclusif.


Unité jeune

 
 

 

 


 

Responsable : H.Wirz

Membres : H.Nkoy Mwakanzal, Robert Nkontchon

 

Les jeunes constituent le pourcentage le plus élevé de la population africaine. Le contexte actuel du continent expose sa jeunesse à une grande vulnérabilité. Par ailleurs, l’ampleur de la pandémie du VIH/SIDA sur le continent a déjà fait des ravages sans précédent. Les associations membres de la FAAF ne peuvent ne pas se sentir interpeller par cette situation. Elles s’engagent à s’impliquer généreusement dans l’éducation des jeunes à la vie et à l’amour et dans le développement des programmes de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA.

 

Sphères d’activité de l’unité Jeunes

 

-          Estimer les besoins des membres et étudier avec eux les moyens d’y répondre.

 

-          Encourager la création de services et de mouvements de jeunes inspirés par les programmes de Changement de Comportement proposé par la FAAF.

 

-          Aider les membres à réaliser, chacun à son niveau, le plan de 5 ans proposé pour la jeunesse.

 

-          Mettre en place et organiser un Service de Consultation pour les mouvements et services d’Action Familiale destinés aux Jeunes.

 

-          Informer régulièrement le Président et le Comité de Coordination de la FAAF des activités en cours et de l’état des services.

 

-          Faire suivre, à la fin de chaque année, un rapport d’activité des groupes au président et aux membres du Comité de Coordination de la Fédération.

 

-          Faire connaître ces activités auprès de l’opinion publique.

 

Plan d’Action de l’unité Jeunes

 

-          Organiser, au cours des 2 années à venir, deux séminaires de formation de formateurs jeunes pour chacune de ses zones linguistiques (francophone, anglophone et lusophone) regroupant chacune une soixantaine de participants,

 

-          Lancer, dans chaque zone linguistique, un projet pilote en faveur des jeunes

 

-          Créer une cellule d’assistance technique de formation et d’évaluation des projets en faveur des jeunes

 

-          Aider les associations membres à mobiliser des fonds pour le soutien des projets en faveur des jeunes,

 

-          Aider les associations membres à travailler de façon professionnelle dans les activités ci-après :

 

-          Organisation des séminaires d’éducation à la vie et à l’amour

 

-          Formation des éducateurs des jeunes de la rue (par des pairs)

 

-          Suivi et encadrement des éducateurs

 

-          Formation et encadrement des groupes de jeunes

 

-          Evaluation et monitoring des programmes

 

-          Développer des approches éducatives spécifiques et intégrées de prévention/lutte contre le VIH/SIDA visant le changement de comportement et l’intégration des valeurs basées sur des fondements anthropologiques solides, soutenues par de solides programmes (Love Matters, Teen Star, Youth Alive, True Love Waits)

 

-          Organiser un plan d’action de formation d’éducateurs spécialisés et de suivi et évaluation des programmes de prévention/lutte contre le VIH/SIDA en faveur des jeunes.

 

-          Développer des outils de travail appropriés au contexte de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA et proposer des actions concrètes auprès des jeunes et avec les jeunes, auprès des pouvoirs publics et auprès des différents groupes sociaux.


 

Unité Recherche, Publicité, et Média

 
 

 

 


Responsable : C.Sadzo-Hetsu

Membres : R.Ecochard, H.Wirz.

 

L’information sur la recherche scientifique et la formation des membres constitue une part importante de la mission assignée à la FAAF. De plus, la Fédération a besoin d’être connue et reconnue pour apporter sa contribution à la promotion de familles qui sont la cellule de base de la société et mettre à leur disposition des services dans le continent Africain. C’est dans ce cadre qu’il apparaît nécessaire de mettre en place une Unité en charge de l’activité dans ce domaine.

 

Sphères d’activité de l’unité Recherche, Publicité, et Média

 

-          Préparer pour la FAAF-AFLF des documents scientifiques destinées au personnel scientifique, médical et  paramédical et pour les agences.

 

-          Mettre à jour et diffuser les résultats des recherches scientifiques récentes dans nos divers domaines d’activité.

 

-          Inviter les membres à s’intéresser à la recherche scientifique, à initier des travaux scientifiques et à conduire l’évaluation de leur activité.

 

-          Examiner pour le compte de la FAAF-AFLF les résumés des conférences et exprimer des recommandations concernant leur caractère adapté et correct sur le plan scientifique pour présentation lors de nos conférence.

 

-          Diffuser auprès des gouvernements, des entités religieuses, des agences de financement, individuelles et communautaires, l’existence e la Fédération et des associations membres.

 

-          Diffuser les résultats des activités des associations membres.

 

-          Informer régulièrement le Président et les membres du comité de Coordination des activités en cours.

 

-         Soumettre en fin d’année, un rapport des activités de l’unité aux membres du Comité de Coordination.